Le théâtre de la honte

sexislife 170

Anne, soumise fragile et ardente, vit une nuit d’abandon total. Entre peur et désir, elle se laisse exhiber, humilier, souiller, jusqu’à offrir à son Maître la preuve ultime de sa dévotion. Un récit cru, percutant, où la honte devient ivresse et la perversion, une apothéose sensuelle.

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Chapitre 1 – La préparation

Anne se tenait debout dans le vestibule, encore engourdie par une fatigue qui ne voulait pas céder, mais traversée de cette tension brûlante qu’elle connaissait trop bien. Elle ouvrit la housse suspendue à la patère et sortit l’ensemble qu’il lui avait désigné pour ce soir. Violet profond, brillant sous la lumière jaune de l’ampoule nue, avec ces lettres incrustées de strass qui dessinaient en éclat : « sale chienne ». Rien que ces deux mots, posés sur la courbe de sa poitrine, suffisaient à la faire trembler. Elle passa ses doigts sur le tissu lisse, caressa chaque petite aspérité des strass, comme pour s’en imprégner. Ce soir, elle allait être cela. Pas une femme, pas une cadre, pas une mère impeccable. Non. Une chienne.

Elle ôta son peignoir et se regarda nue dans le miroir du couloir. Ses épaules droites, sa taille encore ferme, ses seins lourds qu’elle gardait d’ordinaire enfermés dans des soutiens-gorge neutres. Elle les observa sans complaisance, se demanda si son Maître les trouverait à la hauteur. Chaque fois, le même doute la saisissait : et si elle n’était pas assez ? Pas assez docile, pas assez excitante, pas assez soumise ? Elle inspira, chassa l’idée d’un geste brusque, et enfila le soutien-gorge violet. Le tissu plaqua sa peau, les strass scintillèrent. La transformation commençait.

La culotte suivit, moulant son sexe déjà humide, ce qui l’agace : elle n’a rien décidé, mais son corps répond. Elle tire sur l’élastique, ajuste les hanches, comme pour vérifier qu’elle tient encore un peu de contrôle. Puis elle s’assoit, roule lentement ses bas sur ses cuisses. Chaque centimètre gagné fait monter un frisson. Les bas sont noirs, fins, presque fragiles. Elle aime cette impression d’être gainée, offerte, comme déjà préparée pour être touchée. Elle lisse la couture, vérifie la régularité, obsédée par le détail. Toujours vouloir tout bien faire, ne rien laisser au hasard.

Elle ouvre le tiroir de l’entrée, sort le collier gris. Son collier de chienne. Elle le prend à deux mains, le regarde. Tantôt symbole, tantôt piège, toujours un poids. Elle hésite, une seconde, se demande si elle sera à la hauteur du rôle qu’il impose. Puis elle le ferme autour de son cou. Le clic du fermoir résonne comme une sentence. C’est scellé. Elle baisse la tête, effleure le métal froid. Ses lèvres se pincent, un soupir lui échappe. Déjà, son ventre brûle.

Les talons viennent parachever l’ensemble. Escarpins vernis, noirs. Le bruit sec sur le carrelage la fait frissonner : chaque pas sera une affirmation. Elle marche deux, trois fois dans le couloir, s’habitue à l’équilibre fragile. Ses seins se balancent, le collier lui serre la gorge. Elle se regarde une dernière fois dans le miroir : l’image la trouble. Vulgaire et sublime, soumise et fière. Elle détourne vite les yeux, incapable de soutenir ce reflet.

Dans un geste presque machinal, elle attrape une chemise blanche, large. Elle la pose sur le meuble du vestibule. Elle sait qu’elle la portera dehors, ouverte, jamais boutonnée. Simple voile qui ne cache rien, qui ne fait qu’amplifier l’indécence. Elle la dépose avec soin, comme une pièce de théâtre qu’on prépare dans les coulisses.

Tout est prêt. Alors le doute revient, sournois. Elle s’assoit sur le banc, mains crispées sur ses genoux. Pourquoi fait-elle ça ? Qu’est-ce qui la pousse, sinon ce besoin étrange de descendre toujours plus bas ? Son ventre brûle, c’est vrai. Mais c’est aussi une brûlure de peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de décevoir, peur d’être abandonnée au milieu du jeu. Elle ferme les yeux, tente de respirer calmement. L’image de son Maître s’impose, son regard tantôt doux, tantôt dur, ses ordres tranchants. Elle se raccroche à ça. Lui saura. Lui guidera. Elle n’aura qu’à obéir.

Elle se relève, prend appui sur le mur. Ses jambes tremblent un peu, mais elle avance. Chaque geste, chaque détail la conduit un peu plus loin de ce qu’elle est en plein jour. Ici, au rez-de-chaussée, elle n’est déjà plus Anne la dirigeante, Anne la mère. Elle n’est qu’un corps maquillé en chienne. Un corps qui attend la suite.

Avant de rejoindre le salon, elle passe une main entre ses cuisses. Ses doigts trouvent déjà l’humidité. Elle grimace, agacée par cette docilité de sa chair. Elle n’a rien voulu, et pourtant elle est prête. Un mélange de honte et de soulagement lui traverse la gorge. Elle essuie vite ses doigts sur la cuisse, relève le menton, avance.

La maison est silencieuse. L’air un peu frais du soir la saisit. Elle sent la pointe de ses tétons raidir sous le tissu violet. Le collier pèse, les talons claquent. Elle se répète qu’elle est prête, qu’elle doit l’être. Mais au fond, elle ne sait pas. Elle n’a jamais vraiment su.

Et peut-être que c’est ça, justement, la vérité de ce rôle : n’être jamais prête, toujours au bord. Descendre quand même. Quand elle entre dans le salon, elle sait déjà qu’elle n’est plus à elle.

Chapitre 2 – La soumission offerte

La pièce est plongée dans une lumière douce, presque intime. La lampe de coin diffuse un halo jaune qui fait briller les meubles cirés et jette sur le parquet des ombres longues. Anne entre, le souffle court, consciente de chaque bruit de ses talons qui claquent. Elle ne regarde pas autour, elle ne regarde que lui. Son Maître est assis dans le fauteuil, détendu, mais son regard tranchant la saisit aussitôt. Un vertige. Son ventre se tord. Elle sourit pourtant, un sourire qu’elle veut sûr, tranquille, mais qui tremble à peine au bord des lèvres.

Elle avance de quelques pas, puis s’agenouille. Ses genoux heurtent le sol, ses paumes se posent à plat. Sans un mot, elle bascule en avant et se met à quatre pattes. C’est un geste simple, presque mécanique et normal désormais, mais qui la bouleverse toujours. À quatre pattes, la tête basse, le collier autour du cou, elle n’est plus une femme de pouvoir, elle n’est plus une mère attentionnée. Elle n’est qu’une chienne, et elle le sent jusque dans ses os.

Elle rampe jusqu’à ses pieds. Le cuir noir de ses chaussures la fascine, elle en sent l’odeur, l’âpreté. Elle penche la tête, tire la langue et commence à lécher. Lenteur calculée. Sa langue passe et repasse, humide, soumise. Chaque coup de langue est un aveu, chaque mouvement une offrande. Elle lèche les contours, la pointe, puis la semelle, insistante, comme si elle voulait nettoyer chaque trace du dehors. C’est un rituel, un acte d’amour et de servitude à la fois.

Elle prend son temps. Ses lèvres se collent au cuir, ses joues se frottent. Elle gémit doucement, comme une bête qui retrouve sa place. Le silence du salon n’est interrompu que par ce bruit humide, presque obscène. Anne s’y perd, y trouve une forme de paix. Elle pourrait rester là, à lustrer ses chaussures de sa langue, et déjà s’y dissoudre. Alors, elle profite, de longues minutes. Mais quelque chose en elle brûle plus fort ce soir, une tension qui la dévore.

Elle relève enfin le visage. Ses yeux cherchent les siens. Elle tremble de l’intérieur, mais son regard est ferme. Elle se redresse, passe de quatre pattes à la position à genoux, le dos droit, les mains posées sur ses cuisses. Son souffle est court, sa poitrine se soulève vite. Elle ouvre la bouche, hésite, la referme. Elle avale sa salive, ferme les yeux un instant. Puis les mots sortent, hachés, brisés par l’émotion.

— Maître… J’ai honte de le dire… j’ai honte de le demander.

Sa voix tremble, mais elle ne fuit pas. Elle serre les poings sur ses cuisses, se bat contre elle-même pour ne pas détourner les yeux.

— Je… je veux être exhibée.

Elle marque une pause, le silence pèse. Son cœur cogne si fort qu’elle croit qu’il va éclater. Elle poursuit, comme arrachée à elle-même :

— Je ne pensais pas le vouloir un jour. Je ne pensais pas pouvoir l’assumer. Mais… j’en ai envie. Vous m’avez dressée, bien dressée.

Ses joues brûlent, ses yeux s’embuent. Elle baisse un instant la tête, submergée par la honte d’avouer ce désir. Elle reprend, d’une voix plus basse, étranglée :

— J’ai honte, j’ai peur… mais j’en ai envie. S’i vous plait, faite moi sentir la honte, exhibez moi ce soir.

Elle se tait, incapable d’ajouter autre chose. Ces mots, elle les a sortis comme on crache une vérité trop lourde à porter seule, à garder pour soi, elle devait les offrir, se révéler, là, dans cet instant particulier. Ses mots flottent maintenant dans l’air du salon, irréversibles.

Le moment est pesant, presque solennel. Pour la première fois, elle ose formuler à voix haute, dans un tel moment, ce qui jusqu’alors n’était qu’une peur confuse ou un fantasme étouffé. Elle n’a plus l’excuse d’un ordre imposé. Elle demande. Et dans cette demande, il y a tout : sa honte, sa peur, sa docilité, sa fierté d’être transformée par lui.

Elle le regarde à nouveau, les yeux écarquillés, presque implorants. Elle attend son jugement, son verdict. Va-t-il rire de sa petitesse ? L’insulter ? L’écraser d’un ordre brutal ? Ou bien va-t-il, au contraire, savourer cet aveu, cette offrande de son intimité la plus honteuse ?

Anne tremble, ses cuisses s’agitent, ses doigts s’enfoncent dans sa chair. Son ventre brûle. Son sexe la trahit, déjà gonflé, déjà prêt. Elle ne peut pas se dérober. Elle vient de franchir un seuil. Ce n’est pas lui qui l’a poussée, pas cette fois. C’est elle qui s’est livrée.

Chapitre 3 – La rue déserte

L’air de la nuit s’abat sur elle dès qu’elle franchit le seuil. Frais, un peu humide, il s’engouffre dans sa chemise laissée grande ouverte. Le tissu blanc claque légèrement contre ses cuisses, mais ne cache rien. Chaque pas qu’elle fait résonne trop fort dans le silence, comme si la rue toute entière l’écoutait marcher. Elle garde les yeux fixés droit devant, refusant de chercher du regard s’il y a du monde. Son cœur cogne, mais elle avance, digne, telle qu’il l’a voulu.

La rue est déserte, une allée piétonne bordée de lampadaires espacés, des construction récentes, plus loin, un chantier sort de terre. Les halos jaunes créent des îlots de lumière où son corps s’expose brutalement, séparés par des pans d’ombre où elle disparaît une seconde avant de rejaillir, toujours plus nue, toujours plus visible. La voix et les ordres de son Maître accentue cette impression de scène : elle est guidée, tenue, offerte au hasard de qui croiserait leur route. Il s’arrête net. Elle aussi, le souffle suspendu. Son ordre tombe, sec, sans détour :

— Sors tes mamelles salope.

Le choc la traverse. Mais elle n’hésite pas. Ses mains tremblantes glissent lentement sous la chemise, repoussent le soutien-gorge violet, dégagent ses seins lourds qui s’offrent brutalement à l’air nocturne. Ses tétons se dressent aussitôt, raides sous le froid, la peur, l’excitation. Oui, elle la sent cette excitation. Elle veut se montrer malgré la peur d’être vue ainsi. Elle sent la brûlure de la honte se répandre dans tout son torse, mais elle garde la tête haute.

Alors elle comprend : elle n’a pas le choix, elle doit jouer. Son Maître attend, il la veut chienne, et elle sera chienne. Elle avance de quelques pas, bombe la poitrine, roule volontairement des hanches. Chaque mouvement exagéré fait danser ses seins dans l’air, comme un défi au silence. Elle aboie soudain, un cri rauque qui résonne contre les façades vides. L’écho revient, grotesque et humiliant, et pourtant elle recommence. Plus fort, plus longtemps.

Son Maître la regarde, calme, satisfait. Elle le sent, elle veut qu’il bande, qu’il soit fier. Alors elle varie son allure : parfois trottinant devant lui, poitrine projetée, cul oscillant à chaque pas ; parfois cavalant presque, les seins bondissant dans la nuit comme deux outrages obscènes. Puis elle revient vers lui, s’accroupit à quatre pattes, aboie encore, langue pendante, comme la plus vulgaire des chiennes.

Un ordre claque dans un sourire pervers :

— La chemise.

Elle obéit sans réfléchir, glisse le tissu le long de ses bras et le laisse tomber à terre. Nue, offerte, lingerie et bas, en talons, collier serré autour du cou, mamelles libres Le froid la mord, mais la chaleur de la honte la consume davantage. Elle reste figée un instant, poitrine gonflée, souffle court.

Il sort son téléphone. Le déclic de l’appareil photo perce le silence. Elle ferme les yeux une seconde, la honte la transperce, mais la fierté aussi. Oui, elle est là, montrée, capturée, figée comme une salope qu’on immortalise. Elle sourit même, mutine, provocante, et se met à poser. Quatre pattes, cul levé, chatte tendue sous la dentelle. Puis roulade sur le dos, cuisses écartées. Elle rit presque, mais c’est un rire nerveux, un éclat qui cache l’abîme où elle descend.

Les vidéos s’enchaînent. Elle marche à quatre pattes sur les dalles, laisse pendre sa langue, secoue son cul, aboie encore. Chaque ordre est exécuté sans délai : se cambrer, écarter les cuisses, tirer sur ses tétons, claquer sa poitrine. Elle s’exécute, docile, excitée malgré la peur. Chaque flash est une gifle qui grave sa honte et son désir.

La rue est toujours vide, mais elle imagine des fenêtres entrouvertes, des yeux dissimulés derrière des rideaux. L’idée qu’on puisse la voir la terrorise et l’excite en même temps. Son ventre brûle, ses jambes tremblent, sa chatte coule. Elle sent que quelque chose a basculé : ce n’est plus un jeu, c’est elle, elle le vit, pour de vrai, c’est un spectacle obscène qu’elle assume et qu’elle commence à goûter.

Chapitre 4 – La leçon de honte

La chemise a retrouvé sa place sur ses épaules, mais rien n’est gagné. Le tissu, ouvert, flotte au rythme de ses pas. Ses mamelles restent visibles, ballottent à chaque mouvement, ses cuisses se dévoilent au moindre souffle de vent. Elle le sait : ce n’est pas une protection, c’est un leurre, une humiliation supplémentaire. Et son Maître l’a dit clairement : interdiction de la refermer, interdiction de se cacher. La chemise n’est qu’un rideau ouvert, une invitation à la honte.

Ils s’avancent au bout de l’allée piétonne. Le silence se brise. Quelques silhouettes apparaissent, regroupées près du parking. Des hommes, plantés là, à fumer, à discuter, leurs voix graves résonnant dans la nuit. Anne les voit, son corps se fige. Tout en elle crie de faire demi-tour, de fuir. Ses jambes se raidissent, son souffle se bloque. Elle a l’impression d’être projetée dans un cauchemar : à découvert, seins nus, tenue ridicule, collier serré autour du cou. Une chienne. Et ces inconnus la regardent déjà.

— Avance, ordonne son Maître, d’une voix basse mais ferme.

Elle secoue la tête, presque imperceptiblement. Ses yeux brillent d’une peur panique.

— Je… Maître, non, je ne peux pas. Ils… ils me voient.

Il s’arrête net, la tire légèrement par la laisse. Ses yeux se plantent dans les siens, durs, inébranlables.

— Bien sûr qu’ils te voient. C’est ce que nous voulions, ce que tu as demandé : être exhibée, te montrer comme la sale chienne que tu es. Voilà, tu y es. Sois fière salope, montre toi, assume la pute en toi.

Ses joues flambent. Elle baisse la tête, incapable de répondre.

— Regarde-moi, ordonne-t-il.

Elle relève les yeux, tremblante.

— Tu as honte ?

— Oui… Maître…

— Parfait. C’est exactement là où je te veux. Honteuse, mais docile.

Il s’approche encore, murmure près de son oreille, mais assez fort pour que ses mots cognent dans son ventre :

— Tu es ma pute. Mon objet obscène. Et ce soir, tu leur montres ce que tu es. Tu n’as pas le choix. Tu veux me plaire ?

— Oui, Maître.

— Alors tu m’écoutes. Redresse-toi. Montre-leur ta poitrine, qu’ils voient bien tes tétons. Ils doivent savoir que tu n’es pas une femme sage. Tu es une traînée.

Une larme lui échappe. Elle serre les dents, se force à respirer. Ses jambes se mettent à bouger de nouveau. Un pas. Puis un autre. Lents, mesurés. Son Maître lui prend la main, la serre, comme une ancre.

— Voilà. Tu vois ? Tu avances. Tu es là, avec moi. Pas de danger. Juste ta honte. Ta vraie place.

Elle ferme les yeux une seconde, se laisse guider. La peur recule un peu, remplacée par une étrange chaleur. Elle sent la laisse tirer, son collier lui scier la gorge. Cela la calme, paradoxalement. Oui, elle n’a plus à penser. Elle est tenue. Elle est guidée.

— Dis-le, ordonne son Maître.

Elle hésite, puis murmure :

— Je suis votre chienne…

— Plus fort.

— Je suis votre chienne !

— Encore.

— Je suis votre chienne !

Sa voix déchire le silence. Les silhouettes du parking tournent la tête. Des rires graves éclatent, des murmures s’échangent. Elle sent leurs yeux sur elle, lourds, avides, presque sales. Ses tétons durcissent encore, son ventre se serre, sa chatte coule malgré la honte.

Son Maître se penche à nouveau :

— Voilà… tu retrouves ta place. À mes pieds, obscène, offerte. Tu n’es rien d’autre qu’un jouet. Et regarde comme ça te calme.

Et c’est vrai. À mesure qu’elle accepte les mots, les ordres, qu’elle se laisse plonger dans l’humiliation, son cœur ralentit, sa panique se dissipe. Elle marche plus droit, ses épaules se relâchent. Elle ose lever le menton, croiser un instant le regard d’un des hommes, avant de revenir à son Maître. Elle n’est plus paralysée. Elle est chienne.

Les pas reprennent, plus sûrs. Les regards persistent, insistants, mais elle continue. Sa honte brûle, mais elle ne fuit plus. Elle avance, docile, au bout de sa laisse, guidée par lui, obscène et soumise sous les yeux avides de parfaits étrangers.

Chapitre 5 – L’ombre des suiveurs

Ils quittent l’allée éclairée et plongent derrière la mairie. Le contraste est brutal. La rue s’assombrit, bordée d’arbres aux branches noires qui se balancent au-dessus d’eux comme des griffes. L’air y est plus froid, plus humide, chargé d’un silence étrange que seul le bruit de leurs pas vient troubler. Anne frissonne, autant du climat que de la tension qui serre déjà sa poitrine tandis que des voitures passent sur la route.

— Arrête-toi là, ordonne son Maître.

Elle s’immobilise, le cœur battant, le souffle court. Il dégaine son téléphone, approche, et d’un geste précis, lui entrouvre davantage la chemise. Ses seins jaillissent, nus, tendus, raides dans la nuit.

— Pose.

Elle obéit. Le froid mord ses tétons, la honte la fait trembler, mais elle se cambre, bascule légèrement les hanches, accentue la courbe de son cul. Ses mains viennent pincer ses aréoles, elle laisse échapper un petit gémissement forcé. Le déclic de l’appareil photo claque dans la nuit. Un bruit sec, humiliant. Elle ferme les yeux une seconde, puis les rouvre, fixant l’objectif, mutine malgré la peur.

Son Maître lui demande plus. Allongée contre le mur, cuisses entrouvertes. À genoux, mains derrière la nuque, poitrine projetée. Quatre pattes, cul offert, cheveux pendant comme une crinière animale. Elle le fait, docile, maladroite parfois, mais toujours prête à se corriger. Elle joue la chienne, mais son ventre se contracte, ses pensées s’affolent. Quelqu’un pourrait les voir.

Un craquement derrière eux. Anne se fige. Elle tourne la tête. Dans l’ombre, deux silhouettes. Immobiles.

Un instant, elle croit halluciner. Puis son sang se glace. Les mêmes visages, entrevus plus tôt près du parking. Deux hommes, silhouettes épaisses, mains dans les poches. Ils ne bougent pas, mais leurs yeux brillent, fixés sur elle.

— Maître… souffle-t-elle, la voix étranglée.

Il continue à cadrer, impassible, comme s’il n’avait rien vu.

— Maître ! On nous suit…

Cette fois, il baisse le téléphone, la regarde, un sourire froid aux lèvres.

— Parfait, dit-il simplement. Tu as du public.

Elle blêmit, les jambes molles. Son corps entier se crispe, son ventre se noue. Public. Le mot résonne comme une gifle. Elle secoue la tête, paniquée :

— Non… je ne peux pas, Maître…

Il tire d’un coup sec sur la laisse, l’obligeant à se tourner vers lui. Ses yeux sont durs, inébranlables.

— Bien sûr que tu peux. Tu es là pour ça. Tu voulais être exhibée ? Joue, exhibe toi, sert toi de cette peur. C’est une énergie, rien de plus, et cette énergie, tu peux, tu dois la diriger dans ce que tu fais. Alors, continue sale merde.

Derrière, les deux hommes restent à distance. Ils ne parlent pas, ne bougent presque pas. Leur silence est pire que tout. Pas de rire, pas de provocation, juste cette présence lourde, spectrale, qui pèse dans son dos. Ils ressemblent à des ombres menaçantes, sorties d’un cauchemar, toujours là, à la limite de l’action.

Anne tremble, mais elle obéit. Ses mains tirent sur la chemise, qu’elle écarte davantage. Sa poitrine est entièrement nue, offerte. Son souffle est saccadé, ses joues brûlantes, mais elle tient. Elle joue son rôle, malgré le frisson glacé qui remonte sa colonne.

Le déclic du téléphone reprend. Son Maître ordonne :

— Plus obscène. Ouvre les cuisses. Montre-leur ce que tu caches.

Elle hésite, les yeux écarquillés, mais ses doigts se glissent tout de même entre ses jambes, entrouvrent la dentelle encore humide. Elle gémit, honteuse, consciente du spectacle qu’elle donne à ces inconnus silencieux.

Voilà…Tu vois ? Tu as peur, mais tu obéis. C’est ça, ta vraie nature.

Les deux hommes ne s’approchent pas. Ils observent, spectres muets, menaçants et fascinés. Anne ne sait plus si elle veut fuir ou jouir. Le mélange est insupportable, électrique. Sa panique devient une chaleur sourde. Elle sent qu’elle s’enfonce, pas à pas, dans une descente qu’elle n’avait pas prévue.

Et son Maître, implacable, la tient fermement au bord, lui rappelant à chaque ordre qu’elle n’est plus qu’un objet obscène, exhibé, surveillé, docile malgré la terreur qui la traverse.

Chapitre 6 – Le théâtre de l’exhibition

Ils s’enfoncent dans une rue plus étroite encore, presque avalée par l’obscurité. Les lampadaires s’espacent, certains même restent éteints, laissant des pans entiers de trottoirs dans une ombre épaisse. Le bruit des talons d’Anne s’amplifie, résonne comme un tambour fragile dans cette nuit qui semble se refermer sur eux. Chaque pas la fait tressaillir, chaque souffle lui rappelle qu’elle est nue sous cette chemise ridicule.

Un ordre claque, sec, sans appel :

— La chemise.

Elle s’arrête, frissonne. Sa main tremble quand elle défait le tissu qui pendait encore. Elle le retire, lentement, comme si chaque geste arrachait une couche de dignité. Le vêtement tombe au sol, abandonné comme une dépouille. Sa peau se tend sous l’air froid, ses seins se dressent, ses cuisses frissonnent.

Il n’attend pas.

— La culotte aussi.

Anne sursaute, ses doigts hésitent sur l’élastique. La honte la submerge, brutale. Mais le regard de son Maître est là, implacable. Elle baisse la tête, attrape le tissu violet et le glisse le long de ses jambes, jusqu’à ses chevilles. Elle se penche, les ramasse et les tend d’une main docile. Sa chatte est nue, offerte, brillante déjà sous l’humidité qui l’a trahie.

Le silence pèse. Elle sait qu’ils sont là, derrière. Les deux silhouettes qui la suivent depuis le parking. Leur regard la brûle, lourd, muet, comme une main invisible posée sur sa nuque. Elle n’ose pas se retourner, mais elle les sent. Deux spectres, tapis, guettant chaque geste. Leurs yeux percent sa peau, fouillent entre ses cuisses.

— Caresse-toi, ordonne son Maître.

Elle ferme les yeux, un instant seulement. Ses doigts glissent entre ses lèvres, trouvent la chaleur humide. Un gémissement lui échappe, étranglé, honteux. Elle pince ses tétons d’une main, se frotte de l’autre, respirant plus vite. Sa honte la submerge, mais elle obéit.

— Plus fort. Fais-le pour eux.

Elle gémit, sa main accélère. Elle se cambre, expose son corps. La honte et la peur se mélangent en une ivresse trouble. Son ventre brûle, ses cuisses tremblent. Elle pense s’effondrer, mais son Maître la soutient d’un mot, d’une insulte.

— Sale chienne… Voilà. Montre-leur ce que tu es.

Elle aboie soudain, un cri guttural qui la surprend elle-même. Le son éclate dans la rue, obscène, ridicule, assumé. Elle aboie encore, plus fort, se cabre, roule des hanches. Elle sent ses fesses s’agiter, ses seins bondir. Elle n’est plus qu’une bête en chaleur, une pute en laisse.

La peur est toujours là, glaciale, mais elle la sent se transformer, se tordre en quelque chose de plus trouble. Une excitation cruelle. Comme si la panique elle-même nourrissait son désir. Elle se raccroche à son Maître, à sa voix qui tranche la nuit, la tient debout.

— À terre, ordonne-t-il.

Elle obéit, se laisse tomber sur le dos, le pavé froid contre sa peau nue. Ses jambes se lèvent, ses cuisses s’écartent, ses bras se projettent au-dessus de sa tête. Elle est là, pattes en l’air, vulgaire et obscène, offerte à son Maître et aux ombres derrière eux.

Elle roule sur le côté, se frotte contre le sol comme une bête, aboie encore, haletante. Puis sur le dos, cuisses grandes ouvertes, ses doigts écartant sa moule. Elle rit presque, un rire nerveux, hystérique, qui s’étouffe dans sa gorge.

Son ventre est serré à s’en rompre, son souffle court, mais elle tient. Elle joue son rôle, et plus encore : elle devient ce rôle. La chienne obscène, fière, soumise, qui n’a plus rien à cacher. Ses yeux se posent un instant sur son Maître. Il sourit, satisfait, maître absolu de sa peur et de son excitation. Elle comprend alors : c’est ça, sa place. Pas ailleurs. Ici, à ses pieds, docile et humiliée, mais enfin calmée par l’abandon. Dans la nuit épaisse, entre le froid et les regards invisibles, Anne retrouve une étrange fierté. Elle est sale, elle est nue, elle est ridicule. Et pourtant, elle est bien.

Chapitre 7 – La soumission poussée

Ils reprennent le chemin. La rue est plus étroite encore, presque avalée par la nuit. Les arbres forment une voûte noire, les lampadaires s’espacent, et le silence devient pesant, seulement rompu par le bruit sec de ses talons contre le bitume. Anne avance, le ventre serré, la gorge nouée. Son Maître s’arrête soudain.

— Déshabille-toi. Lentement. Fait moi bander encore plus dur, provoque moi.

Ses jambes se mettent à trembler. Elle inspire, retient son souffle. Puis elle obéit. Ses mains attrapent les pans de la chemise, les écartent doucement. Le tissu glisse le long de ses bras, s’échoue sur le sol froid. Elle se redresse, nue sous les réverbères. Le froid la mord, ses tétons se durcissent encore.

Il ne dit rien, la fixe. Elle comprend qu’il veut plus : pas seulement l’obéissance, mais la mise en scène. Alors elle joue. Elle avance d’un pas, cambre son dos, laisse ses seins bondir, ses hanches rouler. Ses yeux cherchent les siens, brillants de peur et d’excitation. Elle sourit, timide d’abord, puis mutine, provocante. Elle l’attire, volontaire, comme une salope qui cherche à séduire son propre bourreau. Elle fait lentement glisser le string.

Avant de continuer son jeu, elle détourne la tête. Dans l’ombre, les deux silhouettes sont toujours là. Présentes, immobiles, lourdes de silence. Leur regard invisible la transperce, mais au lieu de reculer, elle repense aux mots de son Maître : « Parfait, tu as du public. » Elle les laisse résonner. Elle prend cette peur glaciale qui lui noue le ventre et, plutôt que de la fuir, elle la serre contre elle, elle la fait basculer.

La peur devient chaleur. La honte se transforme en une perversion brute, un feu qui s’allume au creux de son ventre. Elle n’a plus besoin de réfléchir. Elle agit. Pour lui. Pour eux. Pour elle.

Alors elle s’offre, sans pudeur. Nue, elle marche comme une chienne en chaleur, roule des hanches, s’agenouille brusquement, se jette au sol pour une roulade. Elle rit, nerveuse, joueuse, un éclat mutin qui fend la nuit. Elle « fait la belle » comme une bête de cirque. Puis elle se remet à quatre pattes, aboie, se met à trotter, langue pendante, cul ondulant. Ses seins ballottent, obscènes.

Elle se laisse tomber sur le dos, jambes levées, cuisses ouvertes. Ses mains viennent écarter sa moule offerte, luisante déjà. Elle pense aux voyeurs. « Qu’ils me voient, qu’ils bandent. » La pensée la traverse comme une brûlure délicieuse. Elle écarte encore plus, ses doigts trempés de son propre jus, sa respiration haletante.

L’ordre tombe, sec :

— Lèche le sol.

Elle relève la tête, les yeux grands ouverts. Mais déjà ses mains se posent sur le bitume, ses genoux se plient. Elle se penche en avant, tire la langue, et la pose contre le pavé froid. Un goût de poussière, de saleté, d’humidité. Elle lèche, longuement, consciencieusement, jusqu’à sentir ses lèvres râper contre la pierre.

— Plus. Nettoie. Les cuis bien écartées, montre toi toute ton obscénité, et savoure ta honte. Chaque coup de langue par terre, c’est ta honte que tu lèches ma chienne.

Elle obéit, avance comme un animal, traçant des lignes de salive sur le sol. Ses joues rougissent, ses yeux se brouillent de honte, mais son ventre brûle plus fort. Elle sait qu’ils la regardent, les spectres derrière, qu’ils voient cette soumission abjecte. Son cul est levé, offert, sa chatte ouverte à chaque mouvement. Elle gémit presque en silence, entre la honte et l’excitation.

— Allez, on va continuer de te faire déscendre, de t’humilier, tu le mérite bien Anne. Tourne-toi. Montre-leur ton cul, pose la gueule par terre, et de tes mains, ouvre bien ton gros cul ma salope.

Elle se retourne, se cambre, écarte les fesses.

— Et maintenant, plonge tes doigts dans gros cul, comme tu plonges dans la honte. Quatre doigts, pas un de moins.

Sa main hésite une seconde. Son Maître claque l’encourage. Alors ses doigts s’approchent, s’enfoncent lentement dans son trou serré. Elle gémit, honteuse, mais le geste la transperce d’un plaisir violent. Son souffle se brise. Quatre ? Elle ferme les yeux, son front se couvre de sueur. Elle obéit. Elle sait découvre tout ce que l’abandon peut lui offrir. Alors, elle ne pense plus, elle est une chienne, elle obéit. Elle a chaud. Elle suinte. Sa rondelle se dilate plus vite qu’elle ne l’eut pensé. Elle gémit. Elle a un peu mal, mais la rondelle cède, de façon progressive, elle sent ses doigts être avalés en elle. Enfin, la voilà prise.

Elle voit la scène. Elle, nue, le visage contre les pavés, dans la rue, aux pieds de son Maitre. Elle le cul en l’air, les cuisses bien écartées, elle sait qu’on la regarde. Elle sent sa main dans son cul. Et elle n’a plus peur. Elle savoure même l’instant, sale, pervers, dégradant à souhait, dégoutant, et tellement léger.

Le silence est total derrière elle. Les deux spectres ne disent rien, mais elle les imagine, bandant à la voir ainsi, à quatre pattes dans la rue, en train de s’ouvrir comme une traînée. L’image la tord, la fait gémir plus fort.

Son Maître s’approche, la surplombe, sa voix claque :

— Voilà, salope. Ouvre-toi. Sois fière. Regarde-toi, une vraie chienne perverse.

Il l’insulte, la rabaisse, mais sa voix est chaude, presque tendre dans son sadisme. Anne se laisse aller, son cul écarté, ses doigts enfoncés, sa bouche pleine de gémissements. La douleur devient ivresse, la honte devient jouissance. Elle est plus bas que jamais, et pourtant, elle sent qu’elle est exactement là où il veut qu’elle soit. Au fond de l’humiliation. Anne, son cul rempli, prend le temps de gouter chaque instant.

Ses doigts vont et viennent en elle, lui arrachant des gémissement, puis, comme chaque fois que son cul est rempli, elle aboie. Voilà, elle est bien une chienne, elle aboie, c’est venu en toutes simplicité, avec naturel.

Chapitre 8 – Le retour orchestré

Elle était, au sol, sale, crasse, et se sentait tout à la fois. Paniqué, fière, heureuse, apeurée, fière, dégoutée d’elle même. Souriante. Son bien être pris le pas. C’était inexplicable. Elle ne trouvait pas les mots. Son esprit et les mots de son Maitre traçaient la route, elle suivait, confiante, assumée. Elle en voulait encore. Alors, quand son Maitre s’approcha, elle sui souffla à l’oreille :

— J’ai envie de pisser là, comme une chienne Maitre.

— Hé bien fait donc.

Anne alla, à quatre pattes vers la roue d’une bagnole garé là. Elle se mit en position, les genoux et les mains posés au sol. Elle leva un peu le cul, et regardant son Maitre, souriante, espérant que les deux pervers la regarde, elle se mit à pisser. L’urine coula, mouilla ses mains, ses genoux, mais elle était souriante. Fière d’elle.

— C’est bien, souffle-t-il contre son oreille. Ma chienne. Tu me rend très très fier.

Ces mots la transpercent. Son ventre brûle encore plus fort, mais cette fois d’une chaleur douce, enveloppante. Elle a honte, mais elle a gagné quelque chose : son regard, son approbation. Elle se sent exister dans cette fierté.

Il se détache, ramasse la chemise abandonnée au sol. D’un geste sec, il la remet sur ses épaules.

— La chemise seulement. Noue ta chemise autour de ta taille. Laisse la ouverte.

Puis, il lui glisse le string dans la bouche. Anne sent que ses cuisses tremblent. Elle sent l’air froid mordre sa peau, mais son ventre se tord de plaisir honteux. Elle est mamelles offertes, cul et chatte à nue, son string dans sa gueule. La promenade se termine dans une humiliation prégnante. Ses murs sont tous brisés. Et elle sent… elle ne sait pas encore analyser, elle vit le moment, le traverse. Beaucoup de honte, de peur parfois, elle se sent dégradée, dégoutante, brisée, mais entière, réduite à rien, mais complète et vivante.

Ils reprennent la marche. Une dernière traversée. La maison n’est plus loin. Les deux silhouettes sont toujours là, en arrière, à distance. Fidèles à leur rôle : silencieux, patients, voyeurs. Leurs regards sont des mains invisibles qui se posent sur ses fesses, qui la pressent, qui la violent sans contact.

Son Maître s’arrête, sort à nouveau son téléphone.

— Montre-leur. Fais la belle.

Alors elle s’offre, sans hésiter cette fois. Elle cambre son dos, pousse ses fesses vers l’objectif, roule des hanches comme une danseuse vulgaire. Elle rit même, un rire clair, presque insolent. Elle ne joue plus seulement la chienne humiliée, elle joue pour lui, pour ses yeux, pour son plaisir.

Les photos s’enchaînent : cul dressé, seins pendants sous la chemise entrouverte, mains tirant ses lèvres, langue sortie, regard de souillon. Chaque clic la fige en image, mais cette fois elle n’a plus peur. Au contraire, elle se prend au jeu. Son corps devient marionnette obscène, mais son esprit flotte dans une ivresse trouble.

Ils s’arrêtent à l’angle d’une rue. Son Maître l’embrasse, vite, sans douceur, mord sa lèvre, puis souffle :

— Tu comprends ? Ce n’est plus seulement une punition. C’est ce que tu es, ce que tu m’as demandé de faire de toi. Et je suis très fier que tu sois venu jusque là, maintenant, tu sais, et il n’est plus question de reculer, nous sommes d’accord ?

Elle ferme les yeux, reçoit la phrase comme une vérité. Oui. Elle n’a plus à lutter. Sa place est bien là, ainsi.

Enfin, la silhouette familière de la maison surgit. Et loin d’apporter le soulagement, la vue de ce refuge ne fait qu’ajouter à la tension. Anne sait que la nuit n’est pas finie. Elle sent le regard de son Maître brûlant sur elle, et les deux spectres qui marchent derrière comme des ombres patientes.

Chapitre 10 – La souillure

Elle entre dans le salon, nue sous la chemise toujours ouverte. La chaleur de la pièce l’accueille comme une caresse, contrastant avec l’air froid de la rue. Sa peau frissonne encore, mais ses cuisses collent, luisantes de sueur et de mouille. La lumière est plus tamisée, la pièce baignée de musique sourde, grave, comme un battement de cœur.

Sans qu’on le lui demande, Anne tombe à genoux. Son corps sait. Elle redresse la tête, bombe la poitrine, écarte les cuisses. Elle « fait la belle » comme il aime la voir, dos cambré, yeux brillants d’attente. Sa langue passe sur ses lèvres, mutine. Elle attend.

Le bruit de ses pas résonne derrière elle. Son Maître entre, lentement, se poste devant elle. Il la regarde longuement, puis descend à sa hauteur. Ses doigts saisissent son menton, la forcent à lever le visage. Ses lèvres s’écrasent sur les siennes, dures, possessives. Elle gémit, surprise, avale ce baiser brutal. Il la mord presque, puis recule d’un souffle.

— Tu as été parfaite, ma chienne. Je suis fier de toi.

Elle ferme les yeux, ivre de ces mots. Il poursuit, sa voix grave, douce et terrible à la fois.

— Tu ne sais pas ce que j’ai vécu en te regardant dehors… Ton cul offert, ta langue sur le sol, tes doigts dans ton trou. J’ai bandé comme jamais. Tu m’as donné exactement ce que je voulais. Tu as été ce que tu es. Tu as été toi, tu es toi, et tu es magnifique ainsi, je savais bien que tu serais très belle, très docile, tu le portes en toi.

Chaque mot est un feu qui l’enveloppe. Elle sourit, haletante, ses joues brûlantes de honte et de fierté.

Alors il sort une cagoule. Noire. Il la déploie lentement devant son visage.

— Silence, ordonne-t-il. Pas une question. Rien.

Anne hoche la tête, soumise. Elle sourit encore, malgré la peur, quand le tissu lui recouvre le visage. Son monde s’éteint. Son visage disparaît. Elle n’a plus d’expression, plus d’identité. Seulement une bouche offerte. La cagoule ne laisse qu’un trou, juste assez large pour respirer. Et pour sucer.

Le tissu colle à sa peau, étouffe un peu son souffle. Elle inspire par la bouche, haletante. La musique sourde continue, emplissant la pièce de vibrations. L’attente devient insupportable. Elle ne voit rien, mais ses oreilles captent des bruits. Des froissements, des pas. Elle n’est plus seule.

Et soudain, une queue s’impose contre ses lèvres. Elle n’a pas le temps d’hésiter. Ça glisse dans sa bouche, profond, brutal. Un va-et-vient rapide, impatient. Ses mains veulent s’accrocher, mais déjà on les bloque dans son dos. Sa tête est tenue droite, fermement. On la force, doucement mais sans pitié, à avaler plus.

Elle gémit, sa gorge se serre, et sous l’œil attentif de son Maître qu’elle ressent en elle, elle cède. Elle prend. Elle se donne. Elle laisse la queue envahir sa gorge, jusqu’au fond. Chaque étouffement devient un gémissement. Chaque haut-le-cœur devient un plaisir obscène.

Sa salive coule, sa gorge brûle. Mais elle adore. Elle adore sentir cette queue puissante la forcer, la marquer de l’intérieur. Elle n’est plus qu’un trou, une bouche, un conduit. Et son Maître la regarde, fier, son objet dressé.

Puis, brusquement, elle sent son cul envahi. Une main l’a forcée à se pencher, ses cuisses s’écartent, et une queue s’enfonce en elle. Brutale, dure, sans douceur. Son corps se tend, se crispe, mais elle cède. Elle prend. Son cul est déchiré, chaque poussée arrache un cri étouffé. Elle s’abandonne, sa gueule pleine, son cul déchiré, elle subit le plaisir qui lui est offert, elle s’offre, sans plus se poser de questions, elle n’est que trous, et elle savoure de l’être.

La douleur devient chaleur, l’humiliation devient ivresse. Elle ne sait pas qui la baise, elle n’a pas besoin de le savoir. Tout ce qu’elle sait, c’est que la situation lui plaît, l’excite, la consume. Elle est l’objet. Le jouet. Le réceptacle. Et dans ce néant, elle jubile.

Chapitre 11 – Récompensée

Les queues vont et viennent en elle, sans répit. Sa gorge brûle, son ventre tord de douleur, mais la cagoule interdit tout échappatoire. Elle ne voit rien, elle ne peut pas supplier du regard, elle n’est plus qu’une bouche et un cul, deux trous à remplir. Chaque poussée est un coup de bélier, chaque enfoncement un rappel brutal de ce qu’elle est devenue : un objet.

Elle râle, un son guttural qui se perd dans la queue qui lui bouche la gorge. Ses yeux pleurent derrière le tissu, son souffle est haché. Pourtant, elle continue. Elle prend. Elle aspire. Elle ne lâche pas. Sa langue s’agite avec ferveur, ses lèvres serrent, avides. Elle oublie la douleur, elle oublie la brûlure. Il ne reste que ce désir brut : sucer, gober, boire. Satisfaire son Maitre. Elle se déchaine. Elle puise dans la honte, l’humiliation, la peur, dans l’excitation, le plaisir et l’abandon, toute l’énergie dont elle a besoin.

Elle veut le foutre. Tout son corps hurle ce besoin. Ses mains cherchent à agripper, mais on les bloque toujours. Alors elle se donne avec frénésie, comme une chienne affamée. Sa bouche aspire chaque veine, chaque pulsation. Son Maître, derrière, la regarde se consumer dans cette ferveur bestiale.

— Avale, ordonne une voix, rauque.

Elle obéit, sans réfléchir. Elle avale la queue jusqu’à la garde, étouffant, suffoquant, mais heureuse d’être forcée. Elle les sent venir. Chacune des deux queues pulsent, gonflent, vibrent au bord de l’explosion. Son ventre se serre, sa mouille coule le long de ses cuisses.

Elle se lâche complètement, se jette sur chaque chibre comme une furie, repoussant ses limites, haletante.

— Je veux boire ! lâche-t-elle dans un cri étranglé, épuisée, folle. Donnez-moi du foutre, putain !

Le premier lui saisit la tête à deux mains, l’immobilise. Il la baise comme on défonce une chatte, coups rapides, puissants, sans pitié. Sa gorge est pilonnée, son souffle arraché. Puis, enfin, il vient. Tout au fond. Loin dans sa gorge. Un jet brûlant qui l’inonde, qui l’étouffe presque. Elle ne peut faire que subir et sentir le jus chaud dans sa gorge, elle se cambre pour avaler encore, pousse un gémissement rauque, ivre de foutre.

Le second prend aussitôt sa place. Pas aussi loin, non : il cale son gland sur sa langue, au chaud dans sa bouche offerte. Puis il décharge, plein, brutal. Sa gueule se remplit, se gonfle de foutre épais. Elle gémit, la bouche béante sous la cagoule.

— Attends, ordonne-t-il, la voix glaciale.

Elle obéit, tête droite, la bouche ouverte, emplie de ce jus. La salive et la semence se mélangent, dégoulinent presque, mais elle reste immobile, objet docile. Son Maître s’approche, ajuste la cagoule juste assez pour découvrir ses lèvres souillées. Il sort son téléphone. Le clic de l’appareil photo déchire le silence.

— Parfaite.

Puis la voix tranche :

— Avale.

Anne ferme la bouche, aspire d’un coup, avale tout. Elle déglutit bruyamment, un sourire obscène se dessine sous le tissu. Elle ouvre grand, langue sortie, et montre sa bouche vide, fière, heureuse comme une chienne récompensée. Puis, elle aboie de joie

L’odeur de foutre colle à elle, remplit ses narines à travers le tissu. Elle pue le foutre, elle est marquée, signée.

— Garde ta cagoule, ordonne son Maître.

Alors elle reste là, sur ses genoux, encore haletante, la gorge irritée, le ventre plein. La musique reprend, sourde, enveloppante. Les bruits se calment, les pas s’éloignent. Son souffle redescend lentement, son esprit se rassemble, encore ivre de ce qu’elle vient de vivre.

Enfin, la lumière se fait plus douce. Son Maître s’approche, s’agenouille devant elle. Ses doigts glissent sur la cagoule, tirent le tissu, le retirent d’un geste sûr. Le monde revient. La lumière, l’air libre, son visage rougi, ses lèvres gonflées. Elle cligne des yeux, vacille, puis croise son regard. Tous les deux ont les yeux qui pétillent.

Chapitre 12 – Récompensée, encore

Il la regarde, essoufflée, le visage encore rougi, les lèvres gonflées d’avoir pompé comme une chienne. Ses cheveux collent à ses joues, ses yeux brillent d’une fièvre trouble. Son Maître s’approche, la saisit par le menton, l’oblige à lever le visage.

— Tu m’as surpris, dit-il d’une voix grave. Avaler tout ce foutre… Et me montrer ta gueule vide en aboyant. Putain… c’était sale, pervers, gourmand. Tu m’as excité comme jamais. Je reconnais bien là la gourmande en toi.

Ses mots la traversent comme une décharge. Elle sourit, souffle court, le corps encore tremblant.

— Maître… je n’ai pas réfléchi. J’ai tout lâché. Pas de questions, pas d’hésitations. J’étais dedans, juste dedans… et j’étais bien.

Elle baisse un instant les yeux, honteuse et fière à la fois. Son sexe pulse encore, sa rondelle bat sous les restes de foutre. Elle est ivre de ce qu’elle a donné et de ce qu’elle s’apprête à recevoir.

Son Maître se redresse, tire sur la laisse.

— Allez, chienne, présente-moi ton gros cul. Avec les queues que tu viens de prendre, il doit être bien ouvert. Un régal.

Anne grimpe sur le canapé, s’agenouille, cambre le dos, cul bien dressées. Ses lèvres s’entrouvrent en un sourire éclatant, presque insolent. Ses yeux pétillent. Elle sait : la queue de son Maître est la récompense suprême, l’ultime offrande après tant d’humiliations. Elle attend cette douleur comme un baume, une brûlure douce qui marquera la fin de la soirée. Mais il n’a pas tout dit.

— Tu n’auras pas que moi. Ce soir, je t’offre la douleur que tu mérites. Double anale.

Un frisson la traverse, ses reins se contractent. Elle sourit encore, mutine, comme une gamine prise en faute mais avide d’aller plus loin. Dans son esprit pourtant, une idée encore plus sale s’est nichée, un cadeau qu’elle veut offrir à son Maître pour boucler ce moment en apothéose.

Elle sent d’abord le god qu’il glisse en elle. Son Maître ajuste sa posture, l’oblige à cambrer plus. Le dos lui tire, ses bras tremblent. Puis la douleur monte, lui déchire les reins quand la queue de son Maitre vient s’ajouter en elle, vivante, chaude. Elle est pleine, elle aime, elle aboi. Sa rondelle, encore souple, dilatée par les épreuves de la rue, s’ouvre avec lenteur. Elle aboie, un cri rauque qui chasse la douleur et la transforme en offrande.

Quelques minutes s’écoulent dans ce va-et-vient violent. Son Maître la prend, mains plaquées sur ses hanches, puis sur ses cheveux qu’il tire pour accentuer la cambrure. Ses insultes pleuvent, cascade de mots sales qui frappent son esprit comme des caresses : salope, traînée, chienne. Chaque injure est une caresse perverse qu’elle savoure, chaque poussée la brise un peu plus, mais la comble.

Enfin, elle sent son Maître venir. Son corps se raidit, sa queue pulse, puis il se retire lentement. Il ôte aussi le god, ruisselant de foutre, qu’il lui colle aux lèvres.

— Allez ma fille, lèches, lèches ma chienne.

Anne s’exécute, souriante, appliquée. Sa langue passe lentement, recueille chaque goutte, avale, savoure. Ses yeux brillent d’orgueil. Puis elle se relève doucement, un éclat vicieux dans le regard. Elle quitte un instant la scène, revient avec une assiette qu’elle pose entre eux.

— C’est pour vous, Maître. Mon cadeau… pour m’avoir dressée, pour avoir fait de moi ce que je suis : votre salope. Régalez-vous.

Elle s’accroupit au-dessus de l’assiette. Ses cuisses tremblent, ses reins encore ouverts. Lentement, patiemment, elle expulse le foutre qui dégouline, épais, chaud. Le jus s’amasse au fond du récipient, obscène offrande. Puis elle se met à quatre pattes, prend le temps de figer l’image dans l’esprit de son Maitre et le sien. Cul dressé, cuisses ouvertes, visage mutin levé vers lui. Enfin, elle se penche, langue sortie, et lèche le foutre, celui de son Maître, celui qu’elle vient de porter dans son cul. Elle relève la tête un instant, ses yeux brillants d’une folie douce, et lance, mutine :

— J’ai adoré lécher vos pompes, lécher le sol dans la rue, boire du foutre… mais ça, lécher votre jus après l’avoir eu dans le cul, c’est le délice le plus fin de la soirée. Merci de me pervertir, mon Maître.

Puis elle replonge, avalant chaque goutte, comme la plus docile et la plus fière des chiennes.

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