La dernière goutte

sexislife 168

Dans la pluie douce d’une nuit déserte, Anne plonge pas à pas dans l’obéissance absolue. De la chambre rassurante à l’humiliation la plus obscure, elle apprend à se perdre pour mieux se trouver : une chienne offerte, vibrante, vivante. Peur et honte deviennent son vertige, et sa vérité.

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Chapitre 1 – Éveil

La ville semblait endormie sous la pluie. Une bruine fine, presque caressante, recouvrait les trottoirs déserts. Les lampadaires diffusaient une lumière pâle qui se reflétait dans les flaques, traçant des éclats mouvants sur le bitume luisant. L’air était doux, inhabituellement tiède pour la saison, comme si la pluie avait décidé de ne pas glacer les passants, mais de les tenir au chaud, dans une bulle humide et silencieuse.

Pourtant, il n’y avait presque personne. Quelques silhouettes pressées, un taxi qui passait lentement, et puis plus rien. La rue redevenait vide, rythmée seulement par le clapotis discret des gouttes sur les toits.

Une maison se dressait là, façade sombre, fenêtre à peine éclairée. À l’intérieur, le salon baignait dans une lueur orangée, une lampe à abat-jour projetant une lumière douce sur les murs clairs. Le calme régnait, palpable. Une maison qui retenait son souffle. Au rez-de-chaussée, tout semblait figé : un canapé désert, une tasse encore tiède sur la table basse, un parfum léger de café flottant encore dans l’air.

L’escalier montait dans la pénombre. À l’étage, Anne était allongée dans son lit. Nue, comme souvent. Son corps reposait sur les draps froissés, sa peau tiède contre le coton. Elle tenait son téléphone à la main, un vieux film défilant sur l’écran. Elle ne le regardait qu’à moitié. Ses yeux fatigués suivaient les images, mais son esprit flottait ailleurs, entre lassitude et attente. Le monde, à cet instant, paraissait doux, presque enveloppant.

Elle soupira, étira ses jambes, puis changea de position, posant son téléphone sur la table de chevet. Sa poitrine se soulevait lentement, ses seins nus dessinant des ombres mouvantes dans la lumière discrète qui filtrait par la porte entrouverte. Elle se sentait calme. Fatiguée, oui, mais calme. Et sous cette fatigue, une faim sourde, un manque, un vide qui s’agitait au fond de son ventre.

Elle avait envie de cul. Pas de caresses rapides pour chasser l’ennui, mais de l’abandon, de l’ordre, de la soumission. Ce qu’il savait provoquer, lui. Pourtant, rien. Pas un mot, pas un message. Son Maître était silencieux ce soir. L’attente se faisait plus lourde que le sommeil.

Elle ferma les yeux un instant, mais son esprit commença aussitôt à tourner. Et si elle n’était pas à la hauteur ? Et si, la prochaine fois, elle décevait ? Cette pensée la rongeait souvent, insidieuse. Son manque de confiance en elle se glissait partout, même ici, dans ce qui devait être son refuge. Elle avait peur de ne pas savoir, de mal faire, de trahir son désir par maladresse. Elle voulait être parfaite, totalement docile, mais une voix intérieure lui chuchotait qu’elle ne le serait jamais assez.

Un bruit sec la fit rouvrir les yeux : la vibration de son téléphone sur la table de chevet. Anne tendit la main, attrapa l’appareil. Son cœur accéléra avant même qu’elle lise. Le message s’afficha, clair, net, et précis.

Habille-toi. Un joli soutif. Un string avec les lanières sur les hanches. Bas couleur chair. Escarpins obligatoires. Collier. Une chemise, par pure sécurité. En bas, cinq minutes.

Anne inspira fort, comme si une chaleur soudaine lui avait traversé la poitrine. Son ventre se contracta, ses cuisses se resserrèrent. L’ordre était tombé. Enfin. Sa peur, sa fatigue, ses doutes : tout s’évapora dans la brûlure de l’excitation. Ses battements de cœur résonnaient jusque dans sa gorge.

Enfin… Ça y est. Respire. Calme-toi. Tu le voulais, tu l’attendais, alors souris. Ce soir, tu vas plonger. Tu vas lui montrer qui tu es vraiment. Ta place. Ta vérité. Sa salope. Son exhibée. Sa chienne. Ne retiens rien. Laisse couler. Laisse descendre. Oublie tout, sauf lui. Tu n’as plus rien à protéger, rien à sauver. Tu n’as qu’à obéir. Tu en brûles d’envie, alors va. Va, laisse tomber ta dignité le temps du jeu, savoure, pense à toutes ces humiliations dont tu rêves, ces gout là, voilà, oui, alors, imagine, ce soir, il va être décuplé. Plonger, pour mieux revenir. Me perdre, pour me trouver.

Elle se leva du lit avec une douce énergie. Ses pieds nus touchèrent le parquet. Elle se dirigea vers l’armoire, ouvrit les portes. Les tissus glissèrent entre ses doigts tandis qu’elle cherchait chaque pièce. Elle prenait son temps, mais chaque geste vibrait d’une urgence contenue. Ce n’était pas seulement s’habiller : c’était un rituel.

Elle choisit un soutien-gorge noir, dentelle fine, qui moulait sa poitrine et la soulevait légèrement. Elle l’attacha derrière son dos, ses doigts tremblants d’anticipation. Le string suivit, minuscule, les lanières venant se poser haut sur ses hanches. Elle enfila les bas couleur chair avec soin, les ajustant sur ses cuisses, savourant le contact lisse contre sa peau.

Puis les escarpins. Le cuir noir, brillant, le talon haut qui allongeait ses jambes. Elle se redressa, sentant déjà la posture changer, ses hanches s’offrir, ses fesses se cambrer.

Elle attrapa le collier, le serra autour de son cou. Le clic de la fermeture résonna dans la chambre silencieuse comme une sentence. Elle resta un instant immobile, respirant fort. Ses doigts passèrent dessus, effleurant le cuir, et une chaleur rouge lui monta aux joues.

La chemise fut la dernière. Blanche, légère, laissée ouverte. Elle recouvrait à peine sa lingerie, comme un voile inutile.

Anne s’approcha du miroir. Elle se regarda. Ses yeux sombres fixaient son reflet, ses cheveux tombant en désordre sur ses épaules. Une honte furtive passa dans son regard, rapide comme une ombre. Mais derrière, il y avait autre chose : une fierté trouble, ardente.

Oui. C’est moi. Sa salope. Sa chienne. Et je suis prête.

Elle inspira une dernière fois, longue, profonde. Puis elle saisit son téléphone, le serra dans sa main. Cinq minutes. Le temps de descendre, de rejoindre son Maître.

Le film sur l’écran n’avait plus aucune importance. Les doutes non plus. Il n’y avait plus que la pluie dehors, la rue calme, et le rôle qu’elle s’apprêtait à jouer. Non, pas le rôle. Elle ne veut pas jouer un rôle. Elle veut être. ëtre celle qui incarne toutes les perversions de son Maitre, être celle qui le fait bander, jouir, et puis, se découvrir, elle, dans ses ombres. Flippant ? Oui. Excitant ? Certainement plus encore. Anne éteignit la lumière de la chambre. Dans le noir, son cœur battait comme un tambour.

Chapitre 2 – Descente

Le parquet grinça sous ses pas. L’escalier s’ouvrait devant elle comme une pente vers l’inévitable. Elle posa son pied sur la première marche et inspira. Chaque marche serait une descente réelle, mais aussi un mantra, un pas de plus dans l’abandon. Elle se répéta les mots qu’elle avait appris à se murmurer, comme un fil conducteur dans la peur. Descends. Une marche. Tu plonges. Inéluctable. Mon envie. Je le veux. Je veux me pervertir. Je veux transgresser. Je veux la honte. Je veux m’exhiber. Être vue, nue, obscène.

La cage d’escalier baignait dans la pénombre. Le silence n’était troublé que par le bruit régulier de ses talons sur le bois. Son souffle s’accélérait, chaque inspiration soulevant sa poitrine, ses tétons déjà durs sous la dentelle. La peur était là, bien présente, un poids dans son ventre. Mais quelque chose d’autre s’y mêlait, quelque chose de neuf, d’inattendu. Une chaleur sourde, une boule diffuse et brûlante, qui roulait et s’enflait à chaque pas. Un mélange étrange, volcanique : la peur et l’envie, fusionnées.

Elle continua à descendre. Plus elle approchait du rez-de-chaussée, plus cette tension s’intensifiait. Elle aurait pu rebrousser chemin, remonter, s’enfermer dans sa chambre, mais non. Elle sentait bien que ce n’était plus possible. Son corps avançait de lui-même, guidé par une force qu’elle n’avait plus envie de contrarier.

La lumière du salon filtrait déjà par l’ouverture. Une lumière chaude, orangée, qui contrastait avec la pluie et la grisaille de l’extérieur. Plus bas, elle entendait le son étouffé de la télévision, une voix lointaine, presque rassurante dans sa banalité. Mais ce n’était pas la télé qui l’attirait. C’était lui.

Elle posa le pied sur le sol du salon. Il était là, installé dans le canapé. Ses pieds nus reposaient sur la table basse, sa posture détendue contrastant avec la tension qui la traversait. Le voir, ainsi, maître de l’espace et d’elle, fit jaillir une vague de frissons dans son dos.

Elle ôta sa chemise sans un mot. Le tissu glissa sur ses épaules et tomba au sol. La fraîcheur de la pièce frôla sa peau nue, mais c’était le regard qu’elle attendait. Elle le sentit posé sur elle, lourd, exigeant, pervers, et ce simple poids suffisait à la clouer à sa place.

Alors, elle avança à quatre pattes. Ses mains effleuraient le tapis, ses genoux s’y enfonçaient doucement. Elle approcha de lui, la tête baissée, le souffle court. Son front toucha presque ses chevilles avant que sa langue ne se pose sur la peau de son pied. Lentement, elle lécha, déposa un baiser, puis un autre, avec une dévotion qu’elle ne feignait pas. La peur et l’envie l’enserraient comme deux bras contraires, mais au centre de cette étreinte, elle se découvrait vivante, plus vibrante que jamais.

Focus sur l’envie. Focus sur l’envie. Elle se répétait ces mots comme pour canaliser son vertige. Elle se souvenait de ses récits écrits par son Maitre, de ses fantasmes couchés, par elle et pour elle, sur la page : là, exhibée dans un hall de gare, ailleurs, offerte dans une chambre d’hôtel, honteuse, dépravée, toujours soumise. Elle revoyait ces images, les ressentait, les laissait nourrir la flamme. Son esprit dessinait déjà d’autres scènes, et son corps répondait en frissonnant, en s’ouvrant davantage.

Elle baisa les pieds de son Maître avec application, embrassa chaque orteil, la plante, le dessus. Ses lèvres tremblaient, mais pas de peur seulement : c’était l’envie qui guidait ses gestes, une faim nouvelle qui lui tordait la gorge. Elle voulait qu’il le voie, qu’il le sente. Elle voulait qu’il comprenne à quel point elle s’abandonnait.

Non. Calme. L’envie. Regarde : tu boues. Tu en crèves. Laisse parler la peur, ne lui prête pas attention. Respire. Lèche. Embrasse. Mon Dieu, son regard… Je suis transpercée. J’ai si peur de ne pas réussir à lui dire à quel point je veux. À quel point il peut faire de moi ce que bon lui semble. Je veux tout apprendre. Le pire, le meilleur. Tout. Pourvu qu’il sourit, qu’il soit satisfait, qu’il m’élève. Allez. Lui dire.

Elle releva la tête, la gorge nouée. Ses yeux rencontrèrent les siens. Il la fixait, immobile, un sourire discret mais chargé d’une perversité tranquille. Elle y lut sa domination, sa certitude. Ce regard la réduisait à néant. Elle se sentit petite, nue, faible, sans défense. Un objet. Perdue.

Alors les mots sortirent, tremblants mais nets.

« Je suis prête à tout, Maître. Je suis prête à tout. Toutes les perversions. Je veux que vous m’humiliez. Je suis à vous. »

Sa voix vibrait encore dans l’air quand une décharge de peur la traversa. Comme si ces mots venaient de fermer une porte derrière elle. Voilà. Je suis à lui. Sans défense. Plus de sortie de secours. Plus de fuite. Obéir est ma seule issue. Et sincèrement, oui, c’est ce que je veux depuis si longtemps. J’abandonne tout. Et j’en ai envie.

Elle baissa la tête à nouveau, embrassa son pied avec plus de ferveur. Elle souriait, cette fois. Un sourire calme, presque posé, malgré la fièvre qui la dévorait.

Je suis sa pute. Sa traînée. J’espère une belle humiliation, bien sentie, bien méritée.

Elle se redressa un peu, à genoux, toujours proche de ses jambes, son regard levé vers lui. Elle attendait. Elle savait qu’il avait entendu. Qu’il avait vu. Et que, désormais, rien ne pourrait l’arrêter.

Chapitre 3 – Pluie

La porte s’ouvrit sur la pluie. Une pluie fine, régulière, presque tendre. L’air était doux, enveloppant, presque printanier malgré la saison. Anne inspira fort. Elle avançait presque nue sous sa chemise ouverte, les bas collés à sa peau par l’humidité, les escarpins claquant doucement sur le sol humide.

Il était là. Mains dans les poches, silhouette détendue, mais tout en lui respirait l’autorité. Son sourire discret, sadique, il l’attendait. Mais ce n’était pas le sourire qui la clouait : c’étaient ses yeux. Un regard fixe, pénétrant, attentif. Il la scrutait comme s’il n’y avait rien d’autre autour. Ce regard, elle l’adorait et le redoutait. Elle sentit la gorge se serrer, ses entrailles se nouer. La peur d’être jugée, de le décevoir, s’installa comme une brume.

Respire. Tout va bien. Laisse-toi guider. Laisse-toi diriger. Sois disponible. Sois souple. Tu es à lui.

Elle s’approcha lentement. Le silence de la rue l’enveloppait, à peine troublé par le bruit de la pluie qui frappait le sol et les toits. Elle entendit son propre cœur battre, fort, trop fort. Lorsqu’elle fut à sa hauteur, il la laissa quelques secondes se tenir devant lui, en lingerie sous sa chemise, à trembler sous son regard. Puis il parla.

« Enlève ça, chienne. »

Sa voix était douce, posée, presque souriante. Mais ferme. L’insulte claqua dans l’air comme une gifle. Elle sursauta, puis hocha la tête. Ses doigts saisirent le tissu de sa chemise. Elle hésita une seconde, juste une, puis écarta les pans et la laissa glisser de ses épaules. Le vêtement tomba au sol, imbibé aussitôt par la pluie.

Elle se retrouva ainsi, offerte, simplement en lingerie et talons, dans la rue vide mais ouverte. Le froid de l’air humide caressa ses seins, ses cuisses, son ventre nu. Son corps réagit par un frisson, ses tétons se dressant sous la dentelle trempée.

Il la regarda longuement, un sourire qui se creusait à peine, mais assez pour lui faire comprendre qu’il prenait plaisir. Puis il sortit son téléphone. Elle vit l’écran s’allumer, le flash briller un instant.

« Regarde-moi. Tiens-toi droite. Oui, comme ça, ma petite salope. »

Elle obéit, sans réfléchir. Son corps tremblait, pas seulement du froid. Elle entendit le clic sec de la photo, encore et encore. Chaque image la fixait un peu plus dans son rôle. Elle sentit le rouge lui monter aux joues. Ses jambes se serraient malgré elle, son ventre se crispait. La honte brûlait chaque fibre de sa peau nue, exposée dans la rue, dans l’œil de son Maître, et peut-être déjà dans celui d’inconnus qui passeraient un peu plus loin.

Un homme traversa la rue de l’autre côté. Il jeta un coup d’œil rapide, s’arrêta une seconde, puis reprit sa marche. Anne sentit son sang se figer. Son cœur battait trop vite. Mais lui souriait toujours, le téléphone à la main.

Quelle honte… mais il sourit. Il prend plaisir. Je suis bien une salope. Je suis sa chienne. C’est ce que je veux. Oii, je crois bien que c’est cela, je le sens en moi.

La honte se transforma, lentement, en autre chose. Une chaleur plus stable, plus douce, se répandit dans son ventre. Elle sentait ses jambes se détendre, son souffle se réguler. Chaque photo prise, chaque ordre prononcé, chaque regard posé sur elle confirmait son rôle. Elle n’était plus qu’une scène qu’il dirigeait. Et cette certitude l’apaisait.

Il s’approcha, glissa une main dans ses cheveux, tira légèrement sa tête en arrière pour qu’elle croise son regard. Ses yeux brillaient d’un éclat clair, froid et tendre à la fois.

« Tu vois, ma chienne ? Tu es faite pour ça. Pour être vue. Pour qu’on sache que tu es la pute de ton Maître. Et tu aimes ça. »

Elle hocha la tête, ses lèvres entrouvertes. Sa bouche voulait répondre, mais aucun mot ne sortit. Ses yeux, eux, disaient tout. La pluie coulait sur son visage, ses joues rouges, ses lèvres humides. Elle se sentait à la fois perdue et parfaitement à sa place.

Chaque instant volait un peu de sa peur pour le transformer en plaisir. Elle inspira profondément, redressa les épaules, prit la pose qu’il attendait. Et dans ce mouvement, elle comprit qu’elle commençait à jouir d’elle-même, de son rôle, de son humiliation. Oui. Elle se détendait vraiment.

Chapitre 4 – Marche

La pluie tombait doucement, régulière, rythmant leur pas sur le trottoir humide. L’air était tiède, agréable, mais Anne grelottait légèrement, plus de tension que de froid. Elle marchait à côté de lui, en lingerie fine, dentelle noire plaquée contre sa peau par l’eau. Chaque goutte coulait le long de ses cuisses, s’infiltrait dans le tissu, dessinait des sillons brillants sur son ventre nu. Ses escarpins claquaient sur l’asphalte mouillé.

Ils avançaient côte à côte, main dans la main. Cette proximité aurait pu ressembler à celle d’un couple ordinaire, si ce n’était l’obscénité de sa tenue. Lui portait ses vêtements habituels, jeans sombres, veste sobre. Elle, nue sous la pluie, offerte au monde.

Il tourna légèrement la tête vers elle, son sourire toujours présent. Sa voix se fit basse, douce mais ferme.

« Dis-moi, souillon, de tous les récits que tu as lus, lesquels t’ont le plus marquée ? Les images qui restent, celles qui te hantent. Les plus excitantes. Les plus terrifiantes. »

Anne déglutit. Son cœur bondit. Sa nudité lui pesait, son ventre noué par la peur d’être surprise, mais ses mots la happaient déjà. Elle leva les yeux vers lui, hésitante.

« Je… » Sa voix se brisa, un souffle noyé par la pluie. Elle inspira, chercha dans sa mémoire. Les récits qu’il avait écrits pour elle. Elle les revoyait, nets, précis. Elle parla, les mots trébuchant mais sincères. « L’image de moi, nue, agenouillée… je fais la chienne, j’aboie, je me roule par terre, je suis sur le dos, pattes en l’aire, cuisse écartées, bien ouvertes, devant plusieurs hommes… j’ai honte, j’adore cela. Y’a aussi… la douche de foutre, ça me fait bander »

Il serra un peu plus sa main, l’encourageant.

« Et ça, ça t’excite, hein ? L’idée qu’on te regarde, qu’on sache ce que tu es. »

Elle baissa la tête, ses joues en feu malgré la pluie froide.

« Oui, Maître. »

Il sourit.

« Hé bien, dis-le. »

« Ça m’excite, Maître. »

La conversation se poursuivit tandis qu’ils continuaient à marcher, comme si de rien n’était. Les passants rares les croisaient sans s’arrêter, parfois un regard s’attardait. Deux hommes, en traversant la rue, jetèrent un coup d’œil rapide sur elle, puis échangèrent un sourire complice avant de continuer leur chemin. Anne sentit son sang se figer, ses joues rougirent violemment. Mais elle ne s’arrêta pas. Elle ne tenta pas de se couvrir. Elle continua à marcher, main dans la sienne, docile.

Respire. Laisse-toi guider. Savoure la honte, elle veut dire que tu es bien à ta place, là tu veux et dois être, c’est ta place sale pute Tu es à lui. Tu es sa chienne.

La pluie ruisselait dans ses cheveux, glissait sur son cou, coulait entre ses seins, jusque dans la dentelle qui collait à ses tétons dressés. Elle sentait chaque goutte comme une caresse, une morsure fraîche qui réveillait sa peau. La sensation de marcher nue sous l’averse devenait étrange, irréelle.

Après quelques minutes, elle cessa d’y penser. Son corps s’habitua à l’humidité, à l’exposition. Son esprit se calma, ses épaules se détendirent. Elle laissa tomber la peur qui s’accrochait encore, pour se concentrer sur la chaleur qui montait dans son ventre. Une chaleur insistante, pulsante, plus forte que la pluie.

Il reprit la parole, comme s’il lisait en elle.

« Et si je décidais, là, de t’arrêter au milieu de cette rue, et de faire savoir à tout le monde que tu n’es rien d’autre qu’une pute à mon service ? Tu en crèverais de honte… et de plaisir. »

Ses jambes tremblèrent, son souffle se coupa.

« Oui, Maître. »

« Oui quoi ? »

« Oui, Maître… j’en crèverais de plaisir. »

Un rire léger échappa à ses lèvres, discret mais sincère. Elle se sentait portée, guidée, comme enveloppée par l’autorité tranquille de sa voix. Chaque mot résonnait en elle comme une caresse et une gifle à la fois.

Ils marchaient toujours, main dans la main, comme un couple banal, mais rien ne l’était. La lingerie mouillée dessinait chaque courbe de son corps, chaque ligne de sa peau. Les regards glissaient, parfois insistants, parfois rapides, mais tous la marquaient. Elle les sentait, comme des mains invisibles qui caressaient ou griffaient son intimité.

La peur restait présente, un fond sourd, mais elle n’était plus paralysante. Elle s’était transformée en moteur. Chaque goutte de pluie, chaque regard d’homme, chaque mot de son Maître nourrissait ce mélange brûlant. Peur et envie, soudées, indissociables.

Elle leva les yeux vers lui. Son visage restait calme, souriant, comme si cette marche n’avait rien d’inhabituel. Comme si tout était normal. Et ce contraste la désarmait encore plus. Lui tranquille, elle en flammes.

Il marche comme si je n’étais pas nue. Comme si ce n’était pas indécent. Comme si je n’étais pas une salope exhibée à sa laisse invisible. Alors c’est ça : je suis sa chienne, docile, offerte. Et j’aime ça. j’aime n’être plus rien, être déshumanisée, c’est difficile d’être sans aucune dignité, mais c’est aussi très bon, intense, chaud, et terriblement prenant.

Un autre homme passa près d’eux, son regard traîna plus longtemps. Anne sentit ses joues brûler, mais son ventre réagit autrement. Une chaleur moite se propagea entre ses cuisses. Elle continua d’avancer, tête baissée, mais le sourire discret de son Maître lui confirma qu’il avait tout vu, tout compris.

Elle soupira, profondément. La honte, l’excitation, la pluie, ses pas cadencés aux siens… tout se mélangeait. Elle était en train de se perdre, et pour la première fois, elle se laissa vraiment aller à ce vertige.

Sa main dans la sienne devint une ancre. Elle s’y accrocha, et en même temps, elle se laissa flotter. Elle n’était plus qu’une femme nue, offerte à son Maître, marchant dans une rue humide, tremblante et exaltée. Et elle se dit, presque dans un souffle qu’il pouvait entendre ou non : Je suis bien. Je suis à lui.

Chapitre 5 – Épreuve

Il contournèrent le centre ville. Puis, la façade du B&B se dressa devant eux, éclairée par des néons blancs un peu fatigués. La pluie faisait briller le parking presque désert, où deux voitures semblaient oubliées sous l’averse. Derrière la vitre de la réception, le gardien de nuit était assis, absorbé par un écran. Son visage éclairé par la lumière bleutée avait quelque chose de banal, presque rassurant, et pourtant pour Anne il représentait une frontière.

Ils s’arrêtèrent à quelques mètres. Le Maître garda ses mains dans les poches, son regard fixé sur elle. Elle sentit ses jambes trembler légèrement. La pluie coulait sur ses cheveux, le long de ses tempes, jusqu’à sa gorge. Il parla enfin, calmement.

« Tu vas entrer. Tu vas séduire ce type. Tu vas lui faire une pipe. Lui demander de te filmer avec mon téléphone»

Son ventre se contracta d’un coup, une peur violente remonta dans sa poitrine. Elle crut que ses jambes allaient se dérober. Mais il n’y avait pas d’échappatoire. Elle le savait. Elle ferma les yeux une seconde, respira longuement. Puis elle hocha la tête.

Je respire. J’accepte. Pas de recul. J’obéis. je suis là pour ça, c’est ma place, à moi.

Elle remit sa chemise, la boutonna à peine. Deux boutons seulement, laissant sa poitrine largement visible. Le tissu collé par la pluie moulait davantage que s’il avait été sec. Elle prit une grande inspiration, puis s’avança vers la porte vitrée.

Chaque pas résonnait dans sa tête comme un tambour. Le gardien leva les yeux quand elle entra, surpris de voir une femme à moitié habillée, trempée, à cette heure de la nuit. Elle força un sourire. Ses joues étaient en feu.

« Bonsoir… je… » Elle chercha ses mots, maladroite. « J’ai perdu un pari avec mon homme… et… je dois venir vous demander… quelque chose. »

Elle laissa sa phrase en suspens, son regard fuyant, ses doigts jouant avec le bas de sa chemise entrouverte. Sa voix tremblait, mais à sa propre surprise, elle n’avait pas peur comme elle l’avait imaginé. Elle se sentait rouge de honte, oui, mais aussi étrangement détendue, presque joueuse.

Mais qu’est-ce qui m’arrive ? C’est effrayant… j’ai à peine eu peur ! Serais-je donc bien cela ? Une vulgaire traînée ?

Elle soutint enfin le regard du gardien. Son sourire était faible, timide, mais elle osa s’approcher un peu plus.

« Je… je dois vous offrir… heu… hé bien… une fellation… c’est idiot, mais… c’est la règle du pari. Si vous le voulez bien »

Le silence s’étira. Le gardien la fixait, interloqué. Son regard descendit une seconde sur sa poitrine, puis il secoua la tête, fronçant les sourcils.

« Merci, Mais non Madame, non. Je crois que vous devriez rentrer chez vous. »

Sa voix était polie, mais ferme, empreinte d’une gêne réelle. Anne sentit une bouffée glacée lui traverser le ventre. Rejetée. Exposée. Elle resta figée quelques secondes, puis détourna les yeux.

Je n’ai pas su… pas pu… Mais j’ai essayé.

Elle tourna les talons, la pluie l’engloutit à nouveau dès qu’elle passa la porte. Elle marcha vite, presque en courant, jusqu’à lui. Lorsqu’elle arriva, ses joues brûlaient, son cœur battait trop fort. Elle baissa la tête, honteuse, incapable de soutenir son regard.

Mais il ne dit rien. Il la scruta, longuement, comme il savait le faire. Elle sentit sa gorge se nouer, ses lèvres trembler. Puis elle releva enfin les yeux, et dans le sien, elle crut percevoir autre chose qu’un jugement : une satisfaction froide.

Elle inspira profondément, tenta de sourire, maladroitement.

Je suis honteuse. Mais aussi fière. Fière d’avoir essayé. Fière d’avoir osé franchir ce pas. Même si j’ai échoué, je lui ai obéi. Je me suis jetée dans l’abîme. Et c’est là ma vérité.

Le silence resta suspendu entre eux, troublé seulement par la pluie qui ruisselait sur leurs visages. Elle savait qu’il n’avait pas besoin de parler. Qu’il avait déjà compris ce qui venait de se passer en elle. Anne se tenait devant lui, trempée, vulnérable, mais avec ce sentiment nouveau, étrange : l’impression qu’elle avait franchi une limite invisible, qu’il y avait désormais un avant et un après.

Chapitre 6 – Rebond

Il ne dit rien tout de suite. Elle se tenait encore devant lui, trempée, poitrine battante, la honte accrochée à ses joues. Elle s’attendait à un reproche, un silence dur, une remarque sèche. Mais au lieu de ça, il sourit. Pas un sourire moqueur, non. Un sourire clair, qui la rassura.

Il s’approcha, posa une main sur son bras, et l’attira doucement contre lui. Son torse contre sa poitrine mouillée, ses lèvres effleurant les siennes. Il l’embrassa, lentement. Elle resta d’abord figée, puis se détendit dans cette étreinte.

« Tu as obéi. Tu es allée jusqu’au bout. C’est tout ce qui compte. »

Elle ferma les yeux. Ses mains tremblaient encore, mais une chaleur douce commençait à les remplacer.

« Tu sais, le refus… ça fait partie du jeu. L’important, c’est pas le résultat. C’est que toi, tu as franchi le pas. Tu t’es prouvée que tu pouvais t’offrir. Et tu l’as fait avec envie. C’est ça ton éducation. Et crois-moi, ça va devenir plus naturel, plus simple. »

Elle inspira, avala sa salive. Ses lèvres s’étirèrent dans un sourire timide.

Mon dieu… C’est donc cela qu’il veut ? Que j’accoste des inconnus pour les sucer ?

Une décharge de peur lui traversa le ventre, mais aussitôt, une autre sensation jaillit. Une chaleur vive, excitante, presque amusée. Et si… oui, et si je le faisais vraiment ? L’idée la faisait trembler, mais elle y sentait une ivresse qu’elle n’avait jamais connue.

Ils reprirent leur marche. La pluie tombait toujours, mais plus fine encore, comme une brume douce sur leur peau. Ils contournèrent l’hôtel, gagnèrent une petite rue qui débouchait vers le centre-ville. Les pavés brillaient, chaque pas résonnait dans la nuit humide.

Anne marchait à côté de lui, sa chemise ouverte, collée à ses courbes. Le tissu trempé ne cachait plus rien, au contraire : il moulait ses seins, ses tétons durs, son ventre nu. Elle sentait ses hanches bouger à chaque pas, comme si la marche devenait une parade. Étrangement, elle se sentait bien. Légère, même.

Il désigna du menton une voiture garée un peu plus loin. À l’intérieur, un homme en uniforme, immobile, cigarette à la main. L’agent de sécurité en faction devant un immeuble.

« Tu vois la voiture, là-bas ? Tu sais ce qu’il y a à faire. À toi de jouer. »

Ses entrailles se serrèrent aussitôt, mais cette fois, pas de recul. Elle hocha la tête, respira, et se redressa. Ses talons claquèrent sur les pavés alors qu’elle s’avançait vers la voiture. Chaque pas la rendait plus consciente de son corps. Elle savait que sa poitrine se voyait, que son ventre était offert, que sa culotte trempée dessinait tout. Et cette conscience l’électrisait.

Arrivée devant la portière, elle se pencha, frappa doucement au carreau. L’homme leva les yeux, surpris. Il baissa la vitre. Son regard s’arrêta aussitôt sur son décolleté. Ses seins, pressés par la dentelle trempée, surgissaient presque hors de la chemise ouverte. Il ne pouvait pas les manquer.

Anne sentit son ventre se nouer, mais sa voix sortit plus posée qu’elle ne l’aurait cru.

« Bonsoir… je sais que c’est étrange. J’ai perdu un pari avec mon homme… et… je dois vous demander… »

Elle laissa le silence s’installer, puis se pencha un peu plus. Sa poitrine était presque contre la vitre. Ses tétons tendus frôlaient le tissu, son souffle soulevait légèrement la chemise. L’homme déglutit, visiblement pris de court.

« Je dois vous sucer. C’est idiot, mais… c’est le gage. »

Elle rougit aussitôt, ses joues en feu. Mais elle s’étonna de sa propre stabilité. Elle n’avait pas l’impression de perdre pied, pas comme à l’hôtel. C’était différent. Plus fluide. Plus naturel, presque. Comme si elle jouait un rôle qu’elle connaissait déjà.

Je suis là, penchée sur cette vitre, seins à l’air, en train de proposer une pipe à un inconnu. Et je ne panique pas. Je souris même. C’est ça, être une traînée ? Alors… peut-être que oui. Peut-être que c’est moi.

L’agent resta silencieux, interdit. Ses yeux ne quittaient pas ses mamelles offertes, mais son visage trahissait la gêne. Anne sentit son souffle se bloquer, attendant sa réponse.

Chapitre 7 – Ouverte

L’agent de sécurité fronça les sourcils. Ses yeux passaient de la poitrine d’Anne à son visage. La méfiance se lisait clairement dans son regard.

« C’est quoi cette histoire ? C’est pas un piège, j’espère ? J’veux pas d’emmerdes. »

Anne secoua la tête vivement. Son souffle tremblait, ses cheveux trempés collaient à son visage. Elle leva un doigt, désigna son Maître qui se tenait un peu plus loin, calme, les mains dans les poches.

« Non… c’est vrai. C’est avec lui. C’est un pari. C’est… juste un jeu. »

Sa voix s’était faite suppliante sans qu’elle s’en rende compte. Son ventre vibrait, une peur sourde l’habitait, mais aussi une excitation qu’elle n’arrivait pas à taire. Elle se pencha davantage, ses seins à découvert, presque pressés contre la vitre ouverte. Ses yeux cherchaient ceux du vigile.

« Je vous en prie… acceptez. Pour me faire plaisir. »

Un sourire mutin, presque espiègle, traversa ses lèvres. Elle se surprit à le dire, à l’assumer.

« Là où vous voulez. Dans la voiture, derrière la voiture… comme vous voulez. Vous pourrez jouir dans ma bouche si vous voulez… »

Elle accentua son sourire, ses joues brûlant d’une honte exaltante. Le vigile resta interdit, puis se racla la gorge.

« T’es sérieuse ? »

« Oui… totalement sérieuse. »

Il hésita encore. Son regard glissait malgré lui, happé par ses mamelles offertes. Ses doigts jouaient nerveusement sur le volant. Enfin, après un silence trop long, il hocha la tête.

« Bon… ok. Mais vite fait. »

Anne sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Elle eut un rire nerveux, presque joyeux. Elle se tourna vers son Maître, leva les yeux vers lui. Il souriait. Elle hocha la tête, un signe clair. Oui.

Elle fit le tour de la voiture. Avant d’ouvrir la portière, elle retira sa chemise, puis son soutien gorge, elle laissa la pluie ruisseler sur sa peau nue, ses seins gonflés, ses tétons durcis par l’air humide.

À peine installée, l’homme, gêné, sortit sa braguette. Ses gestes étaient brusques, mais Anne, elle, se sentait presque posée. Ses doigts s’avancèrent, attrapèrent la queue du type. Elle la caressa d’abord, lentement, presque timidement, mais son sourire s’élargit. L’agent, encore surpris, laissa échapper un souffle. Sa main se posa fermement sur les seins d’Anne, les serrant avec une certaine rudesse. Anne frissonna, ses lèvres entrouvertes.

Elle se pencha ensuite, ses lèvres glissèrent, sa langue dessina des cercles. La chaleur monta dans son ventre, comme une ivresse immédiate. Sa langue glissait et léchait, s’enroulait autour de la queue du type, jouant avec les veines dures, excitée par l’odeur, par la chaleur brute. Son souffle saccadé emplissait l’air, haletant contre sa peau, rythmant la cadence qu’il lui imposait.

Anne le suçait avec une ardeur fiévreuse, mélange de honte et de fierté trouble, la bouche pleine, les lèvres étirées, le cou tendu. Sa salive dégoulinait, poisseuse, sur son menton et sa poitrine nue, preuve de son abandon. Chaque va-et-vient l’emplissait davantage, chaque enfoncement plus profond lui arrachait un frisson. Elle s’étouffait parfois, les yeux embués, mais elle tenait, avalant encore, obéissant à son Maître, ravie d’être sa chienne docile.

Ses joues brûlaient, ses mamelles gonflées s’écrasaient contre l’inconnu dans le mouvement, et dans ce rythme brutal elle trouvait une étrange ivresse. Sa gorge se serrait, se relâchait, prison humide et offerte, cadence de chair et de souffle. Elle n’était plus qu’une bouche, un trou chaud, une bouffeuse de queue, offerte à sa jouissance.

Mon dieu… je suis là, en train de pomper un inconnu, et je kiffe vraiment… Il avait raison. C’est ça être une salope. Une belle grosse pute. Je suis une bouffeuse de queue, et c’est bon. Putain, c’est bon.

La main du vigile pinça une tétine avec plus de force. Un gémissement rauque échappa à Anne. Elle sentit sa mouille couler davantage entre ses cuisses. La douleur légère, mêlée à la jouissance, l’électrisait.

Elle redoubla d’ardeur, aspirant, jouant avec sa langue, accélérant. Le souffle de l’homme changea, saccadé, haletant. Elle sentit son corps se tendre, ses cuisses se crisper. Elle savait qu’il allait jouir.

Elle l’avait tenu d’abord entre ses lèvres, sa langue jouant lentement autour du gland, le caressant, le goûtant pour le faire languir, le faire monter, venir. Elle savait, dans le tremblement de sa queue, dans le rythme de sa respiration, qu’il allait jouir. Et cette certitude la rendait ivre. Alors, guidée par sa soif d’abandon, par son désir d’être salie jusqu’au bout, elle lâcha la verge de ses lèvres pour mieux l’engloutir d’un seul geste.

La queue s’enfonça profondément, sa gorge s’ouvrit, tendue, offerte, avalant tout. Elle sentit le jus jaillir d’un coup, puissant, brûlant, et couler directement en elle, loin, si loin qu’elle n’avait même pas besoin d’avaler. Chaque pulsation emplissait son cou comme une récompense chaude, mielleuse, qui glissait et coulait dans ses chairs. Elle suffoquait, les larmes aux yeux, mais refusait de reculer.

Anne se sentait vivante, entière, comme si cet envahissement était sa vérité nue. Elle se savait transformée en réceptacle, gorge devenue calice, et cette sensation la gonflait d’une puissance étrange. Même le manque d’air ne la détournait pas : sa jouissance n’était pas dans le corps mais dans l’esprit, dans cette certitude de n’être plus qu’une gorge offerte à cet inconnu, engloutissant son foutre comme une identité indélébile.

Quand elle finit par la ressortir sa bouche, la queue glissa hors de sa gorge avec un bruit humide, obscène. Le reste de sperme déborda aussitôt de ses lèvres entrouvertes, filaments visqueux coulant le long de son menton, s’accrochant à sa poitrine, s’étalant sur ses seins tendus. Elle haletait, gorge brûlante, les yeux rougis, les joues luisantes d’une salive mêlée de foutre.

Anne passa sa langue sur ses lèvres, cherchant à retenir le goût puissant, sucré-salé, comme une ultime offrande. Elle se sentit chienne, marquée, la bouche et la gorge encore imprégnées de lui. Mais loin de détourner le regard, elle osa relever la tête, fière dans sa soumission. Ses joues brûlaient de honte et pourtant son ventre vibrait de fierté trouble : elle venait de boire l’inconnu jusqu’à l’âme.

Le sperme dégoulinait toujours, tiède, collant sa peau, dessinant des traces sales et glorieuses sur sa poitrine. Elle ne bougeait pas, immobile, savourant la chaleur, la crasse, la vérité de cet instant. Sa respiration restait courte, hachée, mais son esprit flottait : même dans l’étouffement, elle avait trouvé sa jouissance psychique, absolue. Elle n’était plus qu’un corps ouvert, gorge profanée, offerte, et dans cette abnégation elle se sentait plus vivante que jamais. Ses lèvres brillantes, son sourire radieux. Elle regarda le vigile dans les yeux, et, coquine, des étoiles dans le regard, elle dit doucement:

« Merci… Merci beaucoup. Bon courage pour votre nuit, j’espère qu’elle sera plus agréable »

Elle ouvrit la portière, sortit. En string, soutien-gorge et chemise à la main, elle rejoignit son Maître. Son sourire restait accroché à ses lèvres, lumineux, presque fier. Elle leva les yeux vers lui. Et tout en elle criait : J’ai réussi. J’ai obéi. Je suis à toi.

Chapitre 8 – Chienne

Ane rejoignit son Maitre, et il se mirent en route. Il la prit par l’épaule. Anne marchait à ses côté, fière comme une gosse qui venait d’avoir une 20 sur 20.Le Maître la félicita, d’abord avec une tendresse sincère. Sa voix douce coula en elle comme une caresse. Puis il exigea :

« Raconte moi tout salope »

Anne, encore tremblante, éclata d’un sourire fier. Elle parla sans filtre, haletante : la honte au début, l’étranglement quand sa bouche s’était refermée sur la queue inconnue… puis le déclic, la bascule. Comment la salive avait ouvert sa gorge, comment sa gourmandise l’avait emportée, et comment, au moment de la jouissance, elle avait disjoncté, possédée, avalant tout avec une joie bestiale. Elle riait, légère, une petite chienne excitée d’avoir franchi la ligne.

Sous la pluie battante, toujours nue, seins durs, jambes molles de plaisir, elle leva les yeux vers son Maître :
« Vous… vous êtes fier de moi Maitre ?»

Il la fit mettre les mains dans le dos. L’embrassa avec une brutalité tendre, puis, d’un geste lent, ôta son string détrempé. Un rictus cruel passa sur son visage.
« Chienne. Pute. Salope de merde. Bouffeuse de queue. Traînée. Petit réceptacle à foutre… Oui, je suis fier de toi… »

Il lui bourra aussitôt le tissu dans la bouche. Elle suffoqua, étouffa un rire. Ses doigts se refermèrent sur ses tétons qu’il pinça jusqu’au cri, mêlant douleur et extase. Elle se cambra, rouspéta dans un sourire noyé de pluie et de foutre imaginaire. Alors il souffla, avec cette brutalité masculine qui la réduisait à rien et l’érigeait en tout :
« Je vais te détruire le cul en rentrant. Tu l’as bien mérité. »

Elle pense à cette double anale. La douleur, son trou qui se dilate, elle crierait, elle aurait mal, elle allait aboyer, elle se sentirait déchirée. Elle avait hâte de rentrer. Alors que la pluie se fit plus froide, qu’elle goûta la morsure du string dans sa gorge et la brûlure de ses tétons meurtris, son verdict intérieur tomba, limpide :

« J’ai adoré cette honte, j’ai adoré accoster ces deux types, j’ai adoré sucer, adoré pomper, sentir ce type jouir, le boire. Putain, je suis une putain, une trainée. Mon Maitre avait raison, je suis une bouffeuse de queue, et j’adore obéir » Elle eut un sourire léger, mutin. Elle était, nue, rentrant chez elle, dans les bras de son Maitre.

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