Chapitre 1 — La reine de glace
Anne tenait son rôle avec une précision implacable. Numéro deux de l’entreprise, elle était devenue en quelques années la femme à qui tout le monde devait rendre des comptes. Les dossiers complexes, les crises soudaines, les arbitrages délicats : elle était partout, omniprésente, efficace, inattaquable. Pour certains, un modèle. Pour d’autres, une rivale encombrante.
Elle savait qu’on l’aimait autant qu’on la craignait. Ses collègues parlaient d’elle avec un respect mêlé d’agacement : “Elle s’occupe de tout, elle veut tout contrôler.” Ce n’était pas totalement faux. Anne possédait cette intelligence froide et méthodique qui la faisait passer pour une machine. Derrière cette façade, peu de gens imaginaient la faille, le chaos intérieur, la peur jamais éteinte. Personne n’avait accès à cette part d’elle qui tremblait, honteuse, désireuse de se soumettre et d’être humiliée. Personne, sauf son Maître.
Lui seul savait la vérité. Lui seul avait vu à quel point la “reine de glace” était une chienne qui rêvait d’être souillée. Et c’était lui qui, dans l’ombre, guidait désormais ses gestes, ses choix, ses provocations.
Face à elle, juste au-dessus d’elle dans l’organigramme, se trouvait Charles. Le nouveau patron, soixantenaire élégant, parachuté par l’actionnaire principal. Un homme de réseau, plus que de terrain. Il n’avait ni l’histoire, ni les racines, ni même la passion du métier. Son rôle était clair : redresser les chiffres, lisser l’image de la société, et la préparer à une vente prochaine.
Anne le voyait comme un bloc de marbre : distant, peu concerné, presque cynique, à la limite de l’incompétence. Mais cette distance l’attirait autant qu’elle la défiait. Charles n’était pas un homme qui cherchait à plaire. Il imposait sa stature, sa voix grave, ses silences mesurés. Et Anne savait qu’il représentait une cible idéale : inatteignable en apparence, mais vulnérable peut-être, si elle trouvait la faille.
Le rituel des réunions hebdomadaires s’était installé entre eux. Chaque semaine, en visio, ils passaient en revue les dossiers stratégiques. Elle, depuis son bureau dans le nord de la France. Lui, depuis sa maison d’Aix-en-Provence, quand il n’était pas à Bordeaux. L’écran devenait leur théâtre : deux visages cadrés, deux masques figés, et pourtant une tension invisible qui s’insinuait au fil des minutes.
Anne ne laissait rien paraître. Professionnelle jusqu’au bout des ongles, elle déroulait ses analyses, corrigeait ses chiffres, anticipait ses objections. Charles l’écoutait, parfois distrait, parfois attentif, mais toujours impassible. Un observateur froid, qui semblait jauger plus qu’il ne partageait.
Mais elle notait déjà ses failles. Un froncement de sourcils. Un silence plus long qu’à l’ordinaire. Un léger abaissement du regard vers son écran. Des détails minuscules, mais pour Anne, autant de fissures possibles dans le marbre.
Derrière son masque, elle sentait la mission peser. Son Maître avait été clair : “Tu vas les appâter, un à un. Tu dois te faire baiser par eux. Pas une fois. Plusieurs fois. Tu dois devenir leur putain.” Ces mots résonnaient en elle comme une morsure. La peur, la honte, mais aussi l’excitation brûlante d’une obligation impossible à reculer.
Charles. Son patron. Le plus risqué, le plus inaccessible, et donc le plus désirable.
Ce soir-là, quand la réunion prit fin, elle coupa la caméra et resta quelques secondes immobile. Ses mains tremblaient sur le clavier. Elle avait tenu son rôle, glaciale et impeccable, mais son ventre serrait encore sous l’injonction de son Maître.
Elle inspira profondément, ferma les yeux. Elle n’était plus seulement la numéro deux. Elle devenait une proie déguisée en prédatrice.
Et Charles, qu’il le veuille ou non, était désormais au centre de la toile.
Chapitre 2 — Le terrain miné
Anne connaissait les couloirs de l’entreprise comme sa propre peau. Les chiffres, les dossiers, les rapports passaient entre ses mains avec une précision chirurgicale. Elle était devenue indispensable, mais cette omniprésence lui valait des ennemis. Certains cadres supportaient mal de la voir s’immiscer dans leurs affaires. On la respectait, mais derrière son dos, on murmurait. On attendait sa chute.
Charles, lui, n’entrait pas dans ces rivalités. Il était ailleurs, au-dessus. Patron parachuté, technicien de la finance plus que chef visionnaire. Sa mission était simple : redresser, équilibrer, préparer la vente. Il ne s’intéressait pas aux querelles intestines. Mais ce détachement, ce masque froid, excitait Anne plus qu’elle ne l’aurait cru. Il était comme une citadelle imprenable. Et elle avait reçu l’ordre de forcer la porte.
Les réunions en visio, chaque semaine, étaient devenues des épreuves. L’écran partagé, les graphiques, les chiffres qui défilaient… tout cela masquait à peine la tension invisible qui s’installait en elle. Elle scrutait Charles. Sa mâchoire ferme, ses silences calculés, sa façon de laisser planer quelques secondes avant de répondre. Il ne se pressait jamais. Ses silences étaient des armes.
Anne, derrière son écran, jouait son rôle. Professionnelle, glaciale. Mais sous la table, ses cuisses se serraient, son ventre se contractait. Chaque fois qu’il fixait son regard, même par l’intermédiaire d’une caméra, elle sentait la chaleur monter. Elle se surprenait à retenir son souffle, à attendre un mot qui ne venait pas. Et chaque silence prolongé lui donnait l’impression d’être déjà tenue en laisse.
La mission de son Maître s’était gravée en elle : “Tu vas te faire baiser par eux. Plusieurs fois.”
Alors elle dressait mentalement la liste de ses cibles. Un directeur commercial, trop tactile. Un chef de projet, ambitieux et nerveux. D’autres encore. Mais toujours, le nom de Charles brillait en haut de la liste, comme une flamme interdite. Le plus dangereux, le plus risqué. Celui qui pourrait la détruire.
Ce danger, justement, devenait sa drogue. Elle savait que si elle se laissait aller avec lui, la chute serait immense. Sa réputation, son rôle, tout pouvait s’effondrer. Mais c’était cela que son Maître exigeait : la déchéance, la honte. Elle devait plier ses genoux devant ceux qui, hier encore, la respectaient. Et avec Charles, ce serait plus qu’une soumission : ce serait un sacrifice.
Un soir, après une réunion tendue, elle resta connectée quelques secondes de trop. Charles avait déjà coupé sa caméra. L’écran noir reflétait son propre visage. Elle s’y regarda : le rouge sur ses joues, le souffle court, les tétons douloureusement durs sous sa chemise. Elle eut honte de se voir ainsi. Honte, et une fierté trouble. Elle n’était plus seulement la numéro deux, elle était déjà l’objet en devenir.
Dans son lit, elle pensa à la mission. Son Maître voulait des actes répétés, pas un écart isolé. Charles ne serait pas une aventure, mais une habitude à forcer. L’idée la fit frissonner. Elle imagina les couloirs de Bordeaux, les portes closes, les regards lourds. Elle se vit agenouillée, offerte, là où elle avait toujours imposé le respect.
Anne inspira profondément. Elle sentait déjà le sol se dérober. Le terrain était miné, et elle avait décidé d’y poser le pied.
Chapitre 3 — Premiers appâts
Anne passa plus de temps que d’habitude devant son miroir ce matin-là.
Elle s’était maquillée avec soin, pas trop, juste assez pour qu’un œil attentif remarque le rouge plus franc sur ses lèvres, l’ombre subtile qui accentuait son regard. Sa chemise était boutonnée à peine plus bas qu’à l’ordinaire. Le collier, discret, tombait dans le creux de sa gorge, comme un signe secret entre elle et son Maître. Tout pouvait passer pour professionnel, mais chaque détail était calculé.
La réunion en visio débuta comme toutes les autres. Écrans allumés, graphiques projetés, dossiers défilant. Charles gardait son expression neutre, presque ennuyée. Anne parlait d’une voix ferme, sûre, maîtrisant ses dossiers à la perfection. Mais sous cette façade glaciale, son ventre se serrait, ses tétons frottaient douloureusement contre le tissu.
Elle attendait le moment où il la regarderait vraiment.
Alors, volontairement, elle joua avec un stylo entre ses doigts, le porta à ses lèvres, sans insister mais assez pour que le geste soit visible. Elle pencha légèrement la tête, laissant apparaître une ligne de peau, une suggestion. Puis elle reprit son ton neutre, comme si de rien n’était.
Charles ne réagit pas. Ou du moins, il ne laissa rien paraître.
Mais Anne remarqua l’infime mouvement de ses yeux. Une seconde à peine, peut-être moins. Une descente de son regard avant qu’il ne se fixe à nouveau sur l’écran. Ce détail minuscule, presque invisible, fit exploser une chaleur dans son bas-ventre. Elle avait planté une première graine.
Tout au long de la réunion, elle continua son jeu discret. Des silences à peine trop longs avant de répondre. Une respiration plus audible. Un sourire qu’elle étouffait aussitôt. Chaque geste était dosé, contrôlé, comme une danse d’équilibriste. Elle devait appâter sans dévoiler. Attiser sans provoquer d’accusation.
Quand la visio prit fin, elle resta figée quelques secondes. L’écran noir lui renvoyait son reflet. Ses joues étaient rouges, ses lèvres légèrement gonflées. Elle avait l’air d’une femme qui venait de jouir, et pourtant, elle n’avait pas osé glisser une main entre ses cuisses. Elle serra les poings, honteuse de sa propre excitation.
Dans le silence, la voix de son Maître résonna dans sa mémoire : “Tu avances. Tu descends. Chaque geste compte. Tu es ma chienne, et tu vas l’attirer jusqu’à toi. Continue.”
Anne se laissa tomber contre le dossier de sa chaise. Elle avait peur. Elle avait honte. Mais elle savait qu’elle venait d’ouvrir une porte qui ne se refermerait plus.
Et pour la première fois, elle eut l’intime conviction que Charles avait vu. Peut-être rien de concret, peut-être seulement une impression. Mais c’était suffisant.
La reine de glace venait d’entamer sa première fissure.
Chapitre 4 — Le dérapage calculé
Anne avait préparé cette réunion comme on prépare un piège.Elle avait répété devant son écran l’angle de sa caméra, le mouvement de sa chaise, la hauteur exacte à laquelle elle devrait se lever pour attraper le dossier posé à portée de main. Tout devait sembler naturel. Rien ne devait trahir que chaque geste était prémédité.
Le matin même, elle avait enfilé un ensemble de lingerie sombre, sobre mais terriblement suggestif. Un soutien-gorge qui rehaussait ses loches sans excès, une culotte fine qui soulignait la courbe de son gros cul. Elle s’était vue dans le miroir, avait eu honte, et aussitôt senti sa moule battre au rythme de cette honte. C’était pour lui. Pas son Maître cette fois, mais Charles. Le patron. L’interdit absolu.
La visio démarra comme toujours. Dossiers, chiffres, corrections. Charles gardait son masque impassible. Mais Anne sentait qu’il la scrutait davantage qu’avant. Peut-être avait-il perçu ses appâts passés. Peut-être n’était-ce que son imagination. Peu importait : le moment viendrait.
Elle parla avec assurance, détailla un plan stratégique, puis fit semblant de chercher un document hors de son champ de vision. La caméra, légèrement inclinée, couvrit sa poitrine. Elle se leva à demi, tendit le bras. L’ombre d’une dentelle apparut. Une seconde. Deux, peut-être. Juste assez pour être vue.
Son cœur battait si fort qu’elle crut que le micro allait le capter. Elle sentit la chaleur lui monter aux joues, ses tétons raides frottant contre le tissu. Elle savait. Elle avait franchi la ligne.
Charles ne dit rien. Pas un commentaire, pas une remarque. Mais sa voix, quand il reprit la parole, était différente. Moins assurée, plus basse. Comme s’il avait dû avaler quelque chose avant de continuer. Ce léger tremblement, imperceptible pour quiconque d’autre, fut pour Anne une déflagration.
Elle continua comme si de rien n’était. Professionnelle, glaciale, reprenant ses chiffres avec rigueur. Mais ses mains tremblaient légèrement, ses cuisses serraient leur secret brûlant. Elle sentait la mouille s’étaler, preuve irréfutable de sa déchéance.
Quand la réunion se termina, elle coupa rapidement la caméra. Ses yeux restèrent fixés sur l’écran noir. Son reflet lui renvoyait l’image d’une femme digne, mais elle savait. Elle savait que sous sa chemise, sa lingerie était trempée. Que son corps l’avait trahie. Que son Maître avait gagné.
Elle ferma les yeux, inspira longuement. Dans sa tête, la phrase de son Maître résonna comme une sentence : “Tu descends. Tu avances. Tu n’es plus numéro deux. Tu n’es plus rien qu’une chienne qui veut être vue.”
Et cette fois, Anne ne chercha pas à lutter. Elle laissa la honte se transformer en jouissance, un frisson qui l’ébranla tout entière.
Charles avait vu.
Elle n’en avait plus aucun doute.
Chapitre 5 — Bordeaux, terrain de chasse
Bordeaux bruissait encore du comité de pilotage. Les couloirs venaient de se vider, les portes claquaient au loin, laissant l’étage désert. Anne avait attendu ce moment toute la journée. Son cœur battait vite, mais son allure restait maîtrisée. Elle s’avança vers le bureau où Charles l’attendait pour le traditionnel débrief.
Il l’accueillit avec son éternelle réserve. Costume sombre, gestes mesurés, voix basse. Rien ne laissait paraître qu’il avait noté ses provocations passées, ni qu’il se souvenait de la dentelle furtive lors de la visio. Mais Anne, elle, n’avait pas oublié. Et ce soir, elle avait une mission : aller au bout.
Sa tenue était calculée avec une précision millimétrée. Pantalon fluide, qui soulignait la ligne de ses jambes. Chemise blanche bohème, légèrement transparente, laissant deviner la dentelle de son soutien-gorge. Et surtout, l’absence volontaire de culotte. Ses bas dessinaient une frontière intime, invisible mais brûlante.
Ils s’installèrent face à face. Charles consulta quelques documents, posa une ou deux questions. Anne répondit d’une voix claire, mais elle glissait dans ses phrases des nuances qu’elle seule entendait. Elle osait des silences, des sourires retenus.
— Vous savez, Charles, dit-elle en feuilletant un dossier, parfois… il faut accepter de sortir des chiffres, de lâcher un peu le contrôle. Sinon on ne voit pas tout ce qu’il y a à gagner.
Il leva les yeux vers elle. Son regard, grave, sembla la jauger.
— Vous pensez que je contrôle trop, Anne ?
Elle soutint son regard, un peu rouge, mais déterminée.
— Disons… que vous laissez peut-être passer des opportunités. Parce qu’elles n’entrent pas dans vos tableaux.
Un silence lourd s’installa. Elle sentit son ventre se contracter. Ses tétons frottaient douloureusement contre le tissu léger. Elle jouait. Elle chassait. Et chaque mot était une invitation à s’approcher.
Elle croisa les jambes, laissant volontairement le tissu fluide de son pantalon glisser sur sa peau nue. Elle le vit détourner le regard une seconde, presque imperceptible. Cette fissure la galvanisa.
— Vous avez beaucoup de pouvoir ici, Charles, reprit-elle d’une voix plus douce. Mais le pouvoir… ça se partage, non ?
Cette fois, son sourire était clair, assumé. Elle le fixait droit dans les yeux, timide en apparence, mais provocante dans le fond. Charles s’éclaircit la gorge, reposa son stylo.
— Et selon vous, Anne… comment faudrait-il partager ce pouvoir ?
Elle sentit son ventre chavirer. Son Maître résonna dans sa mémoire : “Offre-toi. Fais de ton corps un argument. C’est par là que tu gagneras.”
Alors, dans un geste lent, elle se redressa légèrement, ajusta sa chemise, laissant deviner davantage la dentelle sombre sous le voile blanc. Sa voix vibrait, basse, presque murmurée :
— Parfois, il suffit… d’oser.
Il ne répondit pas tout de suite. Le silence entre eux s’épaissit. Anne avait l’impression d’être nue. Son absence de culotte la brûlait, comme si son secret se devinait déjà. Elle ne bougea pas. Elle attendait qu’il vienne à elle. Qu’il prenne ce qu’elle offrait.
Anne n’était plus la numéro deux impeccable. Elle était la chienne envoyée par son Maître, chassant son patron à coups de regards, de demi-mots, d’aveux voilés. Elle n’était pas victime, elle tendait le piège.
Et dans ce bureau désert, à Bordeaux, elle sut qu’elle venait d’ouvrir la partie.
Chapitre 6 — Le signe des menottes
Charles feuilletait encore les notes du comité, mais Anne savait qu’il n’y mettait plus vraiment d’attention. Elle le voyait, son regard glisser, se perdre un instant, revenir sur elle. Plus exactement, sur ce détail qu’elle avait laissé à découvert : le petit collier d’argent, et son pendentif discret, une minuscule paire de menottes.
Elle l’avait choisi ce matin en pensant à son Maître. Ce bijou n’était pas anodin. Il ne parlait qu’à ceux qui savaient lire. Pour les autres, c’était une fantaisie, une excentricité légère. Mais pour Charles ? Anne sentait son regard insistant, plus lourd que d’ordinaire.
Il finit par poser la question, d’une voix lente, presque neutre :
— Oser ? Bien. Je vais suivre votre conseil. Alors, dites moi, votre collier, Anne… Ces menottes… C’est un symbole particulier ?
Son ventre se noua, ses joues rosirent. C’était la brèche qu’elle attendait. Elle se mordilla la lèvre, feignant l’embarras.
— Oh… c’est… un bijou un peu… personnel.
Charles haussa un sourcil. Il ne la quittait pas des yeux.
— Personnel comment ?
Anne sentit son souffle s’accélérer. La chemise blanche, légère, collait à sa peau moite. Elle aurait voulu fuir, mais son Maître l’habitait : “Avoue. Cède. C’est ton rôle de chienne.”
Elle baissa brièvement les yeux, puis les releva avec un éclat timide, une provocation tremblante.
— Disons que… ça rappelle que parfois… j’aime ne pas avoir le contrôle.
Le silence fut immédiat. Charles s’était figé, son regard fixé sur elle. Ce n’était pas le Charles distant des comités. C’était un homme surpris, troublé, pris entre curiosité et désir.
Anne sentit la chaleur monter entre ses cuisses nues. Elle décroisa lentement les jambes, laissant son pantalon fluide glisser un peu, révélant la ligne sombre de ses bas. Elle ne dit rien, laissa juste le geste parler.
Charles inspira, se redressa légèrement dans son fauteuil.
— Et vous aimez… vraiment ça ? Ne pas avoir le contrôle ?
Elle hocha la tête, rouge, mais le sourire accroché aux lèvres.
— Parfois… oui. Beaucoup, même.
Son cœur battait si fort qu’elle avait peur qu’il explose. Mais elle savait : la bascule venait d’avoir lieu. Le collier avait parlé pour elle. Elle n’était plus seulement l’assistante glaciale, la numéro deux impeccable. Elle venait d’avouer. Elle venait de s’offrir.
Charles ne dit pas un mot de plus. Mais son regard, posé sur elle, était devenu lourd, insistant. Il n’y avait plus seulement le patron et son bras droit. Il y avait un homme et une femme, liés désormais par un aveu silencieux, irrévocable.
Anne baissa légèrement la tête, comme pour se cacher. Ses lèvres effleurèrent le pendentif, ses doigts le touchèrent du bout de l’ongle. Elle souffla, presque pour elle-même :
— Je crois que vous comprenez… Charles.
Elle savait qu’il avait compris. Et ce soir-là, dans ce bureau désert, le piège était refermé.
Chapitre 8 — Le jeu des aveux
Charles ne détourna pas le regard. Il fixait ce collier, cette minuscule paire de menottes qui pendait au creux de la gorge d’Anne, comme s’il venait d’y découvrir une faille, une énigme à déchiffrer. Anne, elle, sentait ses joues brûler, son ventre se tordre. Elle avait lancé le mot, laissé entendre l’aveu. Et maintenant, il l’obligeait à aller plus loin.
— Alors, Anne… murmura-t-il d’une voix basse, presque traînante. Si ce collier signifie que vous aimez ne pas avoir le contrôle… dites-moi, jusqu’où ?
Le silence s’alourdit entre eux. Le bruissement lointain des ascenseurs semblait s’être éteint. L’étage entier retenait son souffle. Anne, elle, sentait ses cuisses moites, son pantalon collant à sa peau nue. Elle n’avait pas de culotte. Elle le savait. Et cette pensée, maintenant, battait dans sa tête comme une gifle : “Si seulement il le savait… si seulement il glissait sa main…”
Mais elle ne pouvait pas céder si vite. Elle devait jouer. Faire durer. Tenter sans offrir trop. Son Maître lui avait appris cette danse.
Elle se redressa un peu, prit une inspiration, et osa :
— Jusqu’où… Je ne sais pas, Charles. Peut-être… plus bas qu’il n’est raisonnable d’aller.
Charles pinça les lèvres, la détailla longuement. Son regard glissa une seconde sur la ligne de sa chemise blanche, où la dentelle sombre de son soutien-gorge se dessinait. Anne se sentit exposée, dénudée malgré l’épaisseur du tissu.
— Plus bas, dites-vous ? insista-t-il. Vous parlez d’affaires… ou d’autre chose ?
La question était un piège. Et Anne le savait. Sa gorge se serra, mais un sourire nerveux fendit ses lèvres.
— Peut-être des deux… Les affaires… et le reste.
Un éclat passa dans ses yeux. Charles venait de comprendre qu’elle ouvrait une porte. Pas encore de sexe. Mais un terrain. Une promesse.
Anne se mordilla la lèvre, comme une enfant nerveuse. Mais en elle, les images explosaient déjà. Elle se voyait agenouillée dans ce bureau, chemise relevée, bas tendus, ses loches offertes à sa bouche, sa gorge serrée dans sa main. Elle imaginait son gros cul sur le bureau, ses gémissements étouffés. Et elle sut, au tremblement imperceptible dans la voix de Charles, que lui aussi visualisait.
— Vous aimez les symboles, Anne, dit-il enfin, sa voix plus grave. Mais parfois… un symbole dit plus qu’un discours.
Il désigna d’un signe de tête le collier. Anne sentit ses mamelles se durcir, sa moule pulser. Elle eut honte de l’humidité qui montait entre ses cuisses. Mais elle ne baissa pas les yeux.
— Peut-être, répondit-elle doucement. Mais encore faut-il savoir les lire.
Leurs regards se heurtèrent. Charles ne bougea pas. Il la laissait mariner dans son trouble. C’était une torture douce : l’obliger à rester assise, élégante, professionnelle, alors que son corps hurlait déjà d’envie.
Anne, immobile, sentit son Maître résonner en elle : “Ne fuis pas. Reste. Offre-toi par les mots. C’est ainsi que tu descends.”
Alors, elle croisa les jambes lentement, laissant le tissu glisser encore, un souffle de peau nue apparaître, imperceptible mais chargé d’une promesse. Et d’une voix basse, presque un souffle :
— Vous voyez, Charles… parfois, ne pas avoir le contrôle… c’est déjà délicieux.
Il ne répondit pas. Mais ses yeux, eux, la dévoraient.
Chapitre 8 — Le jeu des questions
Charles ne quitta pas le collier des yeux. Les menottes d’argent brillaient sous la lumière douce du bureau, balançant légèrement à chaque respiration d’Anne. Son silence dura si longtemps qu’elle sentit son souffle se couper. Puis enfin, il posa la question, d’une voix ferme, mais sans dureté :
— Quand vous dites… ne pas avoir le contrôle… Qu’est-ce que ça signifie exactement ?
Anne soutint son regard. Elle aurait pu éluder, sourire, botter en touche. Mais non. Elle pensa à son Maître, à sa mission. Elle pensa aux mots qu’il voulait la voir prononcer. Alors elle se redressa légèrement, et répondit sans détour :
— Ça signifie… obéir. Me laisser guider.
Charles hocha lentement la tête. Mais il ne s’arrêta pas.
— Obéir… d’accord. Mais à quoi ? À qui ? Et dans quelles limites ?
Anne sentit la chaleur grimper entre ses cuisses nues. Elle avait voulu jouer, et voilà qu’il la bombardait, la poussait à se livrer. Mais loin de la déstabiliser, cette insistance l’excitait. Elle inspira, ses yeux brillants.
— À un homme. À ses ordres. Je n’ai pas besoin de limites… pas quand je suis à ma place.
Charles eut un léger sourire, un mélange de surprise et de trouble. Sa voix resta calme, mais il accentua la pression.
— Et ces ordres… quels genres d’ordres, Anne ? Concrets. Dites-le.
Elle se mordilla la lèvre, puis lâcha, un peu plus fort que prévu :
— Me taire. Me mettre à genoux. Ouvrir les cuisses.
Elle vit ses yeux s’assombrir, mais il ne détourna pas. Au contraire, il pencha la tête, curieux.
— Vous le dites sans trembler. Ça veut dire que vous aimez ça ?
— Oui, répondit-elle, sans hésitation. J’aime être utilisée. Réduite à ça.
Il marqua un silence, son regard la perçant comme une lame.
— Réduite… à quoi exactement ?
— À un corps. À un objet, dit-elle. À une chienne.
Le mot tomba, lourd, obscène dans le silence du bureau. Anne sentit ses mamelles douloureuses sous la chemise légère, ses tétons durs, insupportables. Mais elle ne baissa pas la tête. Elle le fixait, fière dans sa honte.
Charles inspira longuement, presque comme pour se contenir. Puis il reprit :
— Et… c’est qui, alors, qui décide ? Qui fait quoi ?
Elle répondit aussitôt, la voix vibrante.
— Lui décide de tout. Moi, j’obéis.
— Tout ? répéta Charles. Vous ne choisissez rien ?
— Rien, confirma-t-elle. Ni quand. Ni où. Ni comment.
Il croisa les bras, se pencha légèrement vers elle.
— Vous parlez de sexe, Anne. D’humiliation. De soumission. C’est bien ça ?
— Oui, Charles, dit-elle, ferme. Exactement ça.
Leurs regards se défièrent. Elle n’avait pas fui, pas reculé. Elle assumait. Pas comme une victime, mais comme une femme qui savait ce qu’elle était, et qui le disait.
Charles finit par sourire, presque imperceptiblement.
— Je dois vous avouer que je ne comprends pas bien… pas encore. Mais je suis curieux. Et je crois que j’ai envie d’en savoir plus.
Anne sentit une vague de chaleur déferler en elle. Le piège se refermait. Pas par la chair encore, mais par les mots. Elle venait de s’offrir psychologiquement, nue, soumise, et Charles tenait désormais le fil de cette vérité.
Elle passa un doigt sur son collier, effleurant les menottes.
— Alors, demandez, Charles. Je vous dirai.
Chapitre 9 — Le terrain des interdits
Charles n’avait rien perdu de son assurance. Sa voix gardait ce calme feutré, posé, mais ses yeux trahissaient la brûlure qui montait. Le collier aux menottes brillait entre eux, minuscule provocation que ni l’un ni l’autre ne feignait d’ignorer.
— Anne… Vous parlez de contrôle, de l’abandonner, dit-il en se penchant légèrement en avant. Mais à qui, exactement ? Est-ce qu’il y a déjà quelqu’un… qui tient cette place ?
Anne soutint son regard sans broncher. Son ventre vibrait, mais son visage restait lisse, maîtrisé.
— Il y a un homme, oui. Quelqu’un qui sait où est ma place.
Charles inclina la tête, son sourire effleurant à peine ses lèvres.
— Alors, si tout est déjà défini… qu’est-ce que vous faites ici, face à moi, à me dire ça ?
Anne laissa filer un silence, long, chargé. Elle porta une main à son pendentif, fit jouer doucement les menottes du bout des doigts. Puis, calmement :
— Parce que je peux aussi me montrer. Parce que parfois, céder… c’est provoquer.
Charles eut un petit rire bref, sans ironie.
— Vous provoquez, donc. Mais dans quel but ?
Elle haussa à peine les épaules, ses yeux brillants.
— Pour voir ce que vous ferez de moi, si vous décidez de prendre.
Il la fixa, longtemps, son sourire se figeant en une ligne plus dure.
— Et si je ne fais rien ?
— Alors je resterai ce que je suis déjà, répondit-elle sans trembler. Mais si vous osez… ce sera autre chose.
Le silence reprit, plus lourd, plus brûlant. Anne sentit ses cuisses nues contre le tissu fluide de son pantalon, son bas qui serrait sa peau. Son corps criait, mais son visage restait impassible, fier. Elle n’était pas venue supplier. Elle offrait. À lui de décider.
Charles se redressa lentement dans son fauteuil, les mains jointes.
— Vous savez, Anne… je ne prétends pas comprendre tout ça. Pas encore. Mais j’avoue que… ça m’intrigue. Cette idée que vous puissiez céder, ici, alors que vous êtes réputée pour ne jamais rien céder à personne.
Anne eut un léger sourire, calme, presque insolent.
— Peut-être que c’est justement ça, la clé. Je ne cède jamais… sauf en quelques rares cas.
Ils restèrent ainsi, immobiles, chacun brûlant en silence. Pas un mot de trop, pas une confession déplacée. Seulement une tension, nette, contenue, qui remplissait l’air du bureau comme une obscénité invisible.
Anne ne s’était pas démontée. Elle n’était pas une pauvre victime qui avouait honteusement. Elle avait posé ses cartes, une à une, avec la précision d’une joueuse sûre d’elle. Elle avait ouvert la voie.
À Charles, maintenant, de s’en emparer.
Chapitre 10 — L’ordre
Charles se cala un peu plus dans son fauteuil, ses yeux accrochés à Anne. Il avait retrouvé ce demi-sourire d’homme sûr de lui, mais ses mots, eux, prenaient un tour nouveau.
— Donc, si j’ai bien compris, Anne… là, si j’osais vous donner un ordre… vous seriez en mesure d’obéir ? Ce serait amusant, vous qui menez la boîte d’une main ferme. J’avoue… je serais très curieux de voir ça.
Anne ne répondit pas. Pas un mot. Seulement ce sourire trouble, à la fois discret et flamboyant, qui disait tout. Ses yeux plantés dans les siens, une lueur de défi dans le fond.
Charles reprit, plus bas :
— Vous ne niez pas. Alors ?
Anne inclina légèrement la tête, ses doigts effleurant machinalement son collier aux menottes. Sa voix vibra, calme, posée.
— Il suffit d’oser pour savoir, Charles. Quelle ordre auriez-vous à me donner ? Quel ordre… aimeriez-vous me donner ?
Un silence s’installa. Le genre de silence qui écrase tout, où chaque respiration devient un aveu. Anne ne baissa pas les yeux. Elle le regardait, un sourire accroché aux lèvres.
— Et puis, ajouta-t-elle doucement, il faut y mettre les formes. Ne pas hésiter à se montrer directif. Cru, même. Voire insultant. Oser vraiment.
Elle soutint son regard, provocante. Le feu brillait dans ses pupilles, mais son corps restait calme, immobile, sûr de lui. Elle venait d’ouvrir la porte.
Charles inspira, son sourire s’élargit.
— Bien. Alors… essayons. Enlevez votre chemise, Anne.
Elle l’observa longuement, presque amusée.
— Un peu trop formel, Charles, ne trouvez-vous pas ? Si je suis bien ce que je suis… ne faudrait-il pas oser un peu plus ?
Il hocha la tête, ses yeux s’assombrissant.
— Je crois que vous avez raison. Trop sage.
Il marqua une pause, puis, d’une voix plus ferme, tranchante :
— Enlève ta chemise. Maintenant.
Anne sourit, satisfaite.
— Voilà qui est déjà mieux.
Lentement, elle défit les boutons un à un, savourant le temps, ses gestes précis, presque cérémoniels. Le tissu blanc se détacha de sa peau, glissa sur ses épaules, puis tomba au sol dans un froissement léger. Ses grosses mamelles jaillirent sous la dentelle sombre de son soutien-gorge, gonflées, dures, offertes.
Charles ne bougea pas. Il la fixait, ses yeux dévorant chaque parcelle de peau mise à nue.
Anne resta debout, calme.
— Et maintenant ?
— Le pantalon, dit-il, sa voix plus sèche. Fais-le tomber.
Sans un mot, Anne saisit la taille de son large pantalon fluide. Un simple geste, et le tissu glissa le long de ses jambes, révélant la nudité de sa chatte rasée, encadrée par les bas noirs qui serraient encore ses cuisses. Elle ne quitta pas ses talons. La fluidité du vêtement le permettait : elle restait droite, digne, campée sur ses jambes arquées par les talons, l’air d’une reine offerte.
Elle repoussa du pied le pantalon sur le côté. Puis leva les yeux vers lui, ses mains glissant derrière son dos. Un clic. Les bretelles de son soutien-gorge tombèrent. Elle le laissa glisser, dévoilant ses mamelles lourdes, les tétons durs, presque insolents.
Maintenant, il n’y avait plus de masque.
Anne, la numéro deux glaciale, se tenait nue devant son patron. Juste ses bas et ses talons, comme une chienne apprêtée pour l’humiliation.
— Voilà, Charles, dit-elle calmement, le souffle à peine plus court. Vous avez osé.
Et elle resta immobile, nue, son corps vibrant mais son regard fixe, défiant.
Chapitre 12 — L’épreuve du couloir
Anne resta debout, nue, bas et talons encore aux pieds, son corps vibrant de chaleur et de honte mêlées. Elle planta ses yeux dans ceux de Charles et, d’une voix posée, calme, comme si elle récitait une vérité apprise depuis toujours, dit :
— Je suis tout à vous. Vous ordonnez, j’obéis. Je suis éduquée pour cela. Obéir. Satisfaire. Faire plaisir. Faire jouir.
Charles sourit, cette fois franchement, comme un homme qui venait de découvrir un jouet insoupçonné dans une boîte qu’il croyait connaître par cœur.
— Tu veux dire que je peux te demander n’importe quoi ?
— Oui, répondit Anne sans ciller. N’importe quoi.
Il se redressa dans son fauteuil, croisa les mains, la détailla comme on jauge une proie offerte.
— Parfait. Alors j’ai un fantasme.
Anne inclina légèrement la tête, un sourire aux lèvres.
— Dites-moi. Je serais ravie de l’assouvir.
Son ton était limpide, presque professionnel, mais ses tétons durs et la mouille qui coulait déjà entre ses cuisses démentaient cette froideur.
Charles la contempla un instant, savourant la tension, puis lâcha d’une voix ferme :
— En plus, tu as la tenue parfaite. Je rêve de voir une nana marcher nue dans les couloirs, puis entrer à quatre pattes dans mon bureau, passer sous le bureau… et venir me sucer.
Anne hocha la tête, sereine.
— Parfait, Monsieur. Je suis à vos ordres.
Sans attendre davantage, elle ramassa ses vêtements, les posa sur la chaise, et ouvrit la porte. Le couloir était désert, mais ses talons claquaient fort sur le sol, son cul roulant de gauche à droite de façon volontaire, obscène. Elle avançait sans se presser, savourant la honte d’être offerte à des murs vides, comme si chaque pas était déjà une soumission publique.
Arrivée au bout du couloir, elle fit demi-tour. La marche devint parade : ses mamelles lourdes se balançaient, son cul rond oscillait, chaque pas résonnait dans le silence du bâtiment déserté.
Charles, derrière la porte entrouverte, l’attendait, immobile, les yeux fixés sur le vide qu’elle avait laissé. Quand elle revint, elle ne s’arrêta pas à l’entrée du bureau. Elle se mit à quatre pattes, posa ses paumes à plat, et poussa la porte avec son épaule.
Sa tête se baissa aussitôt, ses cheveux tombant sur son visage, et son gros cul resta haut, offert, énorme, obscène, impudique. Elle rampa lentement, le dos cambré, ses fesses bombées, les cuisses serrées par les bas.
Charles s’était installé derrière son bureau, son pantalon entrouvert. Sa queue longue et fine, déjà dure, pointait vers elle.
Anne s’arrêta un instant au milieu de la pièce, posa son front au sol, cambrant davantage encore, comme pour l’obliger à contempler son cul offert. Puis, d’un mouvement fluide, elle rampa jusqu’à lui, le cul bien en l’air, jusqu’à disparaître sous le bureau.
Là, elle leva les yeux, sa bouche entrouverte, prête.
ChatGPT a dit :
Chapitre 13 — La gorge offerte
Anne n’hésita pas une seconde. Agenouillée sous le bureau, elle saisit les bourses de Charles entre ses mains fines et commença par elles. Elle les embrassa, les caressa, les aspira avec une lenteur calculée, savourant chaque frisson qu’elle lui arrachait. Son Maître lui avait appris que les couilles étaient un trésor à chérir, à lécher longuement, à dévorer presque. Elle s’y appliqua avec une gourmandise insolente, ses lèvres se gorgeant de leur chaleur, sa langue glissant, aspirant, avalant.
Dans sa main, elle tenait déjà sa queue, qu’elle branlait doucement, juste assez pour le maintenir dur, gonflé, prêt. Charles, d’abord silencieux, commença à laisser échapper de courts soupirs, puis des râles plus rauques. Sa respiration s’accélérait, ponctuée de mots crus qui tombaient comme des gifles.
— Sale chienne… putain de salope de bureau… regarde-toi, nue à mes pieds… bonne à rien sauf à lécher des couilles…
Ces mots, jetés comme des insultes, étaient pour Anne des caresses obscènes. Elle s’en nourrit, sa gorge vibrante de honte et de fierté. Elle était exactement à sa place : humiliée, utilisée, transformée en objet.
Quand enfin elle avala la queue de Charles, ce fut comme franchir une frontière. Sa bouche se scella autour de lui, ses lèvres coulissèrent, sa langue pressa, et le bruit humide de sa succion emplit le silence du bureau. Elle pompait, le visage rouge, les yeux brillants, sa main serrée autour du tronc pour accompagner chaque va-et-vient.
Charles posa ses mains sur sa tête. Un geste ferme, impitoyable. Il guida son rythme, plus vite, plus profond. Chaque poussée l’enfonçait davantage, jusqu’à ce que sa queue cogne au fond de sa gorge. Anne suffoqua, ses yeux se brouillèrent, mais elle ne recula pas. Elle adorait cette prison. Elle adorait être tenue, privée d’air, gavée comme une vraie chienne.
Il ne lui laissait que quelques instants pour reprendre souffle, avant de replonger. Son corps luttait, ses yeux pleuraient, mais sa moule coulait déjà de plaisir. Chaque haut-le-cœur devenait un orgasme intérieur, chaque suffocation un abandon plus profond.
Enfin, après de longues minutes, Charles se raidit. Ses doigts serrèrent plus fort ses cheveux, et sa queue jaillit. Un flot brûlant explosa dans sa gorge, épais, violent. Anne manqua d’air, étranglée, forcée d’avaler jusqu’à la dernière giclée. Elle respira à peine, prisonnière de son foutre, la bouche scellée par sa queue.
Quand il se retira enfin, elle haleta, le visage rougi, les lèvres humides. Mais aussitôt, elle replongea, avide, pressant la queue encore dure de sa main, léchant chaque goutte, chaque trace, comme si sa vie en dépendait. Elle souriait maintenant, les yeux pétillants, son visage rayonnant d’une vérité éclatante.
Oui. Elle était bien ce qu’il voyait : la soumise de son Maître, et plus encore, une chienne dévouée, une bouffeuse de queue insatiable. Son Maître avait raison.