Chapitre 1 – Sur le bitume
Le bitume est froid sous son dos, mais ce froid n’a plus d’importance. Elle est encore brûlante, le corps traversé de secousses résiduelles. Mon Dieu, je suis vivante… plus vivante que jamais. Sa peau luit de sueur, son souffle reste court, haché, comme si elle avait couru, comme si elle avait fui. Mais non, elle n’a rien fui. Elle s’est donnée. Elle s’est étalée, offerte, filmée, rabaissée sous l’œil de son Maître. Elle a joui. Comme une chienne, là, sur le sol humide, nue sous son gilet ouvert.
Ses tétons pointent encore, durs, douloureux presque. Sa chatte palpite. Ça ne suffit pas. Ce n’est pas encore assez. Mon corps crie, réclame. Je ne veux plus dormir. Une faim inconnue la traverse, violente. Une faim de louve, qui la fait trembler davantage que le froid. Ses entrailles réclament, ses trous sont vides, intolérablement vides.
Elle se tourne légèrement dans les bras de son Maître, cherchant sa chaleur, son odeur, son ancrage. Il est là, solide, lourd, implacable. Sa main serre son épaule comme pour la rappeler à l’ordre.
Si je ne demande pas, il croira que je mens. Il doit savoir. Il doit choisir pour moi.
Elle lève les yeux vers lui, ses lèvres tremblantes mais son regard apaisé. Sa voix sort fragile mais claire.
— Maître… je… J’ai faim. Guidez-moi. Si vous le voulez bien.
Il la regarde de haut, son sourire dur éclaire ses traits. Sa main glisse sur sa joue, l’obligeant à soutenir son regard.
— Tu n’en as pas eu assez, sale chienne. Regarde-toi. Tu trembles comme une putain en manque.
Un frisson la traverse. Elle baisse les yeux, incapable de nier.
— Oui, Maître. C’est vrai. Je… je vais bien. Tout va bien.
Elle sourit, malgré les mots qui l’écrasent. Ce sourire la surprend elle-même. Pourquoi je souris ? Pourquoi je suis en paix alors que je viens de me rouler dans ma honte ? Mais cette paix n’est pas mensonge. Elle est réelle.
Elle sent encore les ondes de l’orgasme dans son bas-ventre, chaque pulsation comme un rappel que son corps a parlé, hurlé, craché sa vérité. Je suis à moi, je suis à lui, je suis sa chienne.
Le bitume humide colle à sa peau, mais l’étreinte de son Maître la garde contre la panique. Son gilet entrouvert laisse son ventre nu respirer le froid nocturne. Ses tétons durcissent encore plus, gonflés de cette faim qu’elle n’arrive plus à masquer.
Il se penche vers elle, son souffle rude contre son oreille.
— Tu veux quoi, chienne ? Tu veux ma queue ?
Son ventre se contracte, sa gorge se serre. Elle inspire profondément, incapable de cacher le trouble qui monte.
— Je veux… Je veux ce que vous voudrez, Maître.
Sa main s’écrase sur sa gorge, ferme, brutale.
— Réponds, paillasson. Dis-le.
Elle ferme les yeux, la honte l’envahit mais ne la détruit pas. Au contraire, elle la nourrit, la gorge de chaleur. Ses lèvres tremblent.
— Des queues, Maître… Je veux des queues d’inconnus.
Sa voix se brise. Elle reprend, haletante.
— Si vous le voulez bien.
Un rire éclate au-dessus d’elle, rude, cassant.
— Putain… quelle traînée. Regarde-toi, nue sur le sol, à supplier qu’on te fasse tourner comme une bouffeuse de queue.
Chaque mot tombe sur elle comme un poids. Mais ce poids ne l’écrase pas. Il l’enracine. Elle sourit encore. Oui… c’est ça. Je veux descendre. Je veux tomber encore.
Elle se cambre légèrement dans ses bras, ses cuisses s’ouvrent d’elles-mêmes. L’air froid fouette ses lèvres intimes déjà gonflées, prêtes, ouvertes. Ses trous réclament une présence, n’importe laquelle, tout sauf ce vide.
Je suis là, Maître. Je suis à vous. Prenez-moi, poussez-moi, salissez-moi. Je n’ai plus peur.
Elle sent sa main descendre, caresser sa cuisse, s’arrêter juste à la lisière de sa moule trempée. Un doigt presse, juste assez pour lui rappeler qu’il commande.
— Ton cul et ta chatte sont affamés, hein, salope ?
— Oui, Maître… ils ont faim. J’ai faim. J’ai soif.
Ses mots sortent comme des aveux, comme des prières. Elle n’a plus honte de les prononcer. Sa voix se brise encore mais son sourire persiste. Elle s’abandonne totalement dans ses bras, étendue, offerte. Ses mains reposent inertes sur le bitume humide, paumes ouvertes comme pour accueillir davantage. Elle sourit, malgré le froid, malgré l’humidité, malgré l’insulte. Elle sourit parce qu’elle se sent enfin en paix.
Je suis là. Je n’ai plus besoin de lutter. Je n’ai plus besoin de me cacher. Je suis sa chienne, son jouet. Et je veux encore. Toujours plus.
Son souffle chaud s’écrase contre son oreille, sa voix tranche comme une lame.
— T’inquiète pas, petite perverse. On va te nourrir. On va te remplir jusqu’à ce que tu n’en puisses plus. Tu seras mon sac à foutre, ma putain, ma chienne.
Elle gémit, ses lèvres entrouvertes, sa gorge vibrante sous la poigne qui la maintient. Son corps entier dit oui, réclame, implore. Elle sourit, traversée encore de frissons. Ses yeux se ferment. Dans ce vide, elle se sent pleine. Dans l’humiliation, elle goûte la paix.
Le Maître scrute autour de lui, ses yeux fouillent chaque recoin. Pas une âme qui vive. La ville dort, les lampadaires crépitent, une brise légère fait onduler les bâches d’un chantier voisin. Il se redresse, tire Anne par le bras. Elle chancelle un peu, encore traversée des secousses de son orgasme. Elle s’emmitoufle dans son gilet, un instant seulement.
La main ferme de son Maître referme la laisse sur l’anneau du collier autour de son cou. Le cliquetis métallique résonne délicatement dans l’air nocturne. Son sourire s’élargit malgré la morsure de la honte. L’adrénaline la porte. Encore. J’en veux encore. Je n’ai plus peur.
Ils avancent, collés l’un à l’autre. Elle s’abandonne à son bras qui la soutient, son odeur, sa chaleur. Quelques pas suffisent. Elle s’écarte légèrement, ouvre son gilet d’un geste décidé. Sa poitrine s’expose à l’air froid. Ses tétons se durcissent aussitôt, comme des braises. Elle ferme les yeux une seconde, laisse le vent les gifler. Je me suis cachée trop longtemps. Ce soir, je respire.
Son Maître s’arrête. Un banc, jouxte le parking du centre-ville. Derrière, des immeubles en construction dressent leurs carcasses de béton. Il s’assoit, s’étale comme s’il possédait l’endroit. Elle n’hésite pas. Elle s’agenouille à ses pieds. Pas de question. Pas d’analyse.
Très vite, elle se penche. Ses mains s’aplatissent contre le sol rugueux, humide, froid. Elle se met à quatre pattes. Son gilet s’ouvre davantage, ses seins pendent, se balancent au rythme de ses respirations haletantes. Son front se rapproche de ses cuisses, elle respire son odeur, cherche la chaleur entre ses jambes.
Je n’ai plus rien à cacher. Je suis ce que je suis. Une chienne.
Ses fesses se balancent, ses cuisses tremblent. Elle sent le rut. Animal, irrépressible. Elle colle son visage contre lui, frotte sa joue, puis sa bouche contre le tissu qui enferme encore sa queue. Elle sent la raideur derrière la fermeture. Son cœur explose d’orgueil.
— J’ai faim, Maître… souffle-t-elle, les yeux levés, cherchant à capter son regard. Elle tourne la tête, scrute les alentours, déçue. Personne. Rien. Le vide autour d’eux lui pèse, elle voudrait des ombres, des silhouettes, des regards. Elle veut la honte multipliée. Mais il n’y a rien.
Ses yeux se remplissent de trouble. Elle répète, plus bas.
— J’ai faim, Maître…
Sa main s’abat sur sa nuque, la maintient au sol, l’écrase presque contre son entrejambe. Sa voix tonne, dure et grave.
— Je sais, ma fille. Je sais. T’es qu’une chienne perverse, bouffeuse de queue.
Un gémissement rauque s’échappe de sa gorge. Elle gémit contre son pantalon, frotte ses lèvres comme une mendiante, une paillasson. Sa honte coule dans ses veines comme un poison délicieux. Chaque pore de sa peau sue la crasse, la luxure, la déchéance. Et elle s’en régale.
Elle se frotte encore, plus vite. Son souffle s’écrase contre la bosse tendue qu’elle devine. Elle mord légèrement le tissu, un soupir traverse ses lèvres. Ses mains agrippent ses cuisses, ses ongles s’enfoncent dans la chair.
Regarde-toi, Anne. Tu te vautres. Tu te donnes. Et tu aimes ça. Tu aimes puer la honte. Tu aimes te salir.
Elle redresse un instant son visage, ses yeux brillants.
— Maître… j’ai faim. Sa voix est suppliante, désolée, presque brisée. Elle regarde autour d’elle encore une fois, déçue de ne voir personne.
Il relève la tête, balaye l’horizon. Ses yeux fouillent les alentours, encore et encore. Le chantier, les rues désertes, le bitume humide. Rien. Pas une ombre. Pas un souffle humain.
Il soupire, son sourire se tord. Ses doigts tirent sa laisse, la forcent à relever le visage vers lui.
— On va trouver, ne t’inquiète pas salope.
Un éclair traverse le regard du Maître. Un éclat froid, pervers, qui la fait frissonner aussitôt. Il sait. Il sait exactement ce qu’il va faire d’elle. Son sourire se déforme, un rictus. Il se penche vers elle, ses doigts serrant sa laisse.
— J’ai trouvé, sale pute.
Anne lève les yeux, interdite, la bouche entrouverte.
— Les agents de sécurité. Tu sais, ceux qui traînent depuis quelques temps devant cet immeuble. On ne sait même pas ce qu’ils foutent là.
Elle tressaille, puis ses lèvres s’arrondissent.
— Oh, oui… souffle-t-elle, enjouée.
— Ils sont juste là, dans leur caisse, à rien branler.
— Avec plaisir, Maître.
Il ricane, secoue la tête.
— Tu vas aller taper au carreau, leur demander pourquoi ils sont là. Tu tapes la discute, comme tu sais faire. D’abord gilet fermé. Puis tu le relâches, l’air de rien. Tu sais papoter, hein ? Avec les voisins, les commerçants. Tu charmes sans même t’en rendre compte. Hé bien, tu vas leur offrir autre chose. Tes mamelles, ta honte. Et qui sait… tu seras peut-être récompensée.
Elle relève le menton, fière, joueuse, ses yeux brillants d’adrénaline.
— Parfait, Maître.
Il se lève, elle aussi. Ils avancent dans l’allée sombre, celle-là même où, quelques minutes plus tôt, elle jouissait comme une bête. Au bout, l’immeuble à peine sorti de terre. Ils bifurquent à droite. Le pignon du bâtiment les enferme d’un côté, de l’autre un grillage haut entoure un terrain transformé en parking de chantier. Le sol est jonché de gravier, humide, gras.
Une vingtaine de mètres plus loin, une voiture blanche. Sale, poussiéreuse, fatiguée. Derrière le pare-brise, une silhouette. Un homme, seul, assis, l’air absent. Ils passent devant, comme si de rien n’était. Le Maître ne dit rien, mais elle sent son regard brûlant sur elle. IL n’a pas levé le nez, perdu dans l’écran de son téléphone. Encore quelques pas, puis le Maître s’arrête. Il tire sur la laisse, l’oblige à se tourner vers lui.
— Voilà. Je t’attends ici. De là, je te vois. Toi, tu y vas seule. Naturelle. Souriante. Légère. Détendue. Mais ouverte. Tu m’as comprise ?
Elle hoche la tête, son cœur bat si fort qu’elle a peur qu’il l’entende. Il penche la tête, lui claque un baiser sec sur les lèvres, puis tape sur son cul.
— Va, salope.
Son sourire ne la quitte pas. Elle inspire profondément. Ses jambes se mettent en mouvement toutes seules. Allez. Avance. Tu n’as pas peur. Tu ne dois pas avoir peur. C’est de la folie. Oui. Mais cette folie me nourrit. Cette folie me sauve.
Chaque pas l’approche de la voiture blanche. Le gravier crisse sous ses semelles. Elle entend le souffle de son Maître derrière, lourd, rassurant, comme une présence invisible. Elle interdit à son esprit de poser des questions. Pas maintenant. Pas quand son corps vibre ainsi. L’excitation et la crainte s’emmêlent dans ses veines.
Tu es folle, ma fille. Folle. Elle rit silencieusement. Oui, mais ça fait du bien. Putain, que ça fait du bien. Et j’ai faim. Une faim de loup. Faim de honte. Faim de foutre.
La voiture est là, devant elle. Vieille, cabossée, couverte d’une couche de poussière. L’odeur du chantier flotte, mélange de béton frais et d’humidité. L’homme est bien là. Un visage fatigué, marqué par la veille, par l’ennui. Ses yeux se lèvent quand elle approche. Elle ajuste son gilet d’un geste presque anodin, mais ne le ferme pas vraiment. Ses seins bougent dessous, tendus, nerveux.
Elle se penche, prend son plus beau sourire, celui qui charme les commerçants, les voisins. Celui qui ne demande rien mais qui obtient tout. Ses doigts frappent doucement à la vitre. Toc-toc. Un geste simple, banal, comme si elle voulait vraiment demander quelque chose. Son sourire éclaire la nuit.
Elle se baisse un peu plus, pour croiser le regard de l’homme. Le tissu de son gilet s’écarte, juste assez pour laisser deviner la courbe de ses mamelles. Le vent nocturne s’y engouffre. Ses tétons se raidissent instantanément. Elle sent leur morsure contre le coton. Ça y est. C’est fait. J’ai commencé.
L’homme baisse sa vitre. L’air s’alourdit. Anne penche la tête, son sourire toujours accroché à ses lèvres.
Chapitre 2 – Toc Toc
— Bonsoir, je ne vous dérange pas ?
L’agent leva les yeux, l’air vague, un peu absent.
— Non, non.
Elle posa sa main droite sur la portière, juste à l’endroit où la vitre disparaissait en s’ouvrant. Son gilet glissa légèrement, s’entrouvrit sans qu’elle n’y prête trop d’attention. Le tissu céda un peu, laissant entrevoir la naissance de ses seins. L’agent ne sembla pas remarquer, son regard restait neutre.
— Je peux vous poser une question ?
Il hocha la tête.
— Oui ?
— Heu… j’ai remarqué que des agents étaient là jour et nuit depuis quelques temps. C’est nouveau ?
— Oui madame.
— Vous savez combien de temps vous allez rester ?
— Non, pour le moment, c’est reconduit chaque jour.
— Et… si ce n’est pas indiscret, vous savez pourquoi vous êtes là ?
Il eut un petit sourire gêné, haussa les épaules.
— Non, pas vraiment.
— Ah… parce que c’est étonnant. C’est calme ici, il ne se passe pas grand-chose, il semblerait.
Sa main gauche lâcha l’étreinte crispée sur son gilet. Ses mamelles se libérèrent un peu plus, gonflées, dures, offertes à l’air froid. Elle sentit la morsure glacée sur ses tétons, et son ventre se noua. L’agent détourna une seconde les yeux, peut-être distrait, peut-être troublé.
— Oui, c’est vrai que c’est plutôt calme… mais ce n’est pas plus mal, vous savez. On nous fait venir parce qu’il y aurait des soucis.
Anne hocha la tête, reprit naturellement la conversation. Sa voix se fit légère, détendue. Elle parla du quartier, du chantier qui avançait lentement, de la météo, des rues désertes. Elle avait ce don, ce talent pour nourrir le vide, faire couler les mots comme si tout allait de soi. Respire. Ne pense pas. Souris. Sois cette femme banale qui parle de la situation, appuie toi sur ce qu’il donne. La pression se dissipa peu à peu.
Ses yeux glissèrent vers l’intérieur de la voiture. Le siège passager était vide. Un paquet de cigarettes traînait sur la planche de bord. Une occasion. Son cœur bondit.
— Cela vous ennuie si je vous prends une cigarette… et que je la fume sur le siège passager ?
L’agent parut surpris.
— Heu… bah… j’suis pas censé…Et c’est mon collègue, il fait sa ronde et ne devrait pas tarder
Elle coupa, d’une voix douce, presque enfantine.
— Je n’ai pas fumé une clope depuis au moins trois ans… Elle fit une petite moue, baissa les yeux. Et… si vous voulez, je peux payer.
Il hésita encore un instant, poussa un soupir, puis céda.
— Bon… ok.
Son sourire éclata, mutin, enjoué.
— Merci !
Elle se redressa, se laissa aller à un geste trop naturel pour être innocent : elle lâcha complètement son gilet. Le tissu s’ouvrit en grand, ses loches jaillirent dans l’air nocturne, libres, tendues. Le vent froid les fouetta, les fit danser. Mon Dieu, je suis folle… Son ventre se serra de honte, mais son sourire ne fléchit pas. Elle fit le tour de la voiture, ses seins ballants sous la lumière crue d’un lampadaire.
Chaque pas résonnait en elle comme une déflagration. Je me montre. Je suis nue. Il me voit. Il ne peut pas ne pas voir. Putain, je pue la honte, et j’en jouis.
Elle tira la portière. Le cliquetis retentit, banal, presque comique. Elle inspira profondément et glissa son corps à l’intérieur. Le siège grinça sous son poids. Elle fit bien attention à ne rien couvrir. Son gilet resta ouvert, ses cuisses légèrement écartées, ses seins tendus, provocants malgré elle, mais volontairement.
Le parfum de tabac froid et de plastique l’enveloppa. L’agent l’observa à la dérobée, ses mains crispées sur le volant. Elle croisa son regard une fraction de seconde, puis détourna les yeux, feignant l’innocence. La lumière du plafonnier disparue.
Chapitre 3 – Ouaf ouaf !
Ne pense pas. Ne calcule pas. Laisse-toi porter. Tu es là. Tu es sa chienne.
Elle attrapa le paquet de cigarettes, ses doigts tremblaient à peine. Elle en sortit une, la glissa entre ses lèvres. Son sourire subsista, léger, mutin, comme si rien n’était grave, comme si ce moment n’avait rien d’extraordinaire.
Dehors, dans l’ombre, elle devinait la silhouette de son Maître. Elle le savait attentif, brûlant de la surveiller, prêt à jouir de chaque seconde de sa honte. Elle sentit son collier autour de son cou, elle toucha, tant pour elle, que pour le monter.. Je suis vue. Je suis offerte. Je suis sienne.
L’agent lui tendit un briquet allumé. Anne s’approcha, alluma sa clope, inspira profondément. La fumée gonfla sa poitrine, ses seins nus se soulevèrent sous le gilet entrouvert. Lui, il ne décrochait pas ses yeux de ses loches dans l’habitacle. Elle se cala au fond du siège, se cambra un peu, exhibant sa poitrine, puis recracha lentement un nuage gris.
— Ah… cette saloperie, c’est bon. C’est pas bien du tout, mais qu’est-ce que c’est bon.
— Pourquoi vous aviez arrêté ?
— Je suis passée à l’électronique, répondit-elle avec un petit sourire. Moins cher, moins crade pour la santé.
— Ça marche vraiment ?
— Au début, c’est spécial. Et puis, on s’habitue. Ce n’est pas mal du tout. Et puis voilà, nettement moins cher, nettement moins dangereux.
— Hum… et on retrouve le goût de la clope ?
Elle tira de nouveau, garda la fumée un instant en bouche. Elle le fixa, ses lèvres entrouvertes, ses yeux brillants. Puis elle souffla doucement, comme si ses mots étaient enveloppés de cette fumée.
— Pas tout à fait… la vraie, c’est autre chose. Vous tirez… encore… vous gardez la bouche pleine. Vous sentez la fumée vous envahir, c’est chaud, c’est doux, avec un goût particulier. Ensuite, vous avalez… ça descend, vous le sentez passer en vous. Et puis vous renvoyez la fumée… et là, tout à coup, vous vous sentez allégée.
Elle eut un petit rire discret, comme si elle n’avait rien dit d’anormal. Ses seins se balançaient légèrement à chaque souffle, ses tétons durcis pointant dans l’air.
— C’est ça qui me manquait le plus. Sentir cette chaleur dans la bouche, la garder, puis avaler. Ça donne une sorte de satisfaction immédiate… presque impossible à remplacer.
Elle reprit une bouffée, expira doucement, sa voix se fit plus basse.
— On sait que c’est mauvais… et pourtant, plus c’est mauvais, plus on en a envie.
Un silence flotta. L’agent serra le volant, ses yeux revenant sans cesse vers elle. Anne baissa légèrement le menton, l’air mal assuré, puis ajouta dans un souffle :
— Ce qui me plait le plus dans la clope, je crois… c’est ce moment où on aspire, on tire sur la clope. Y’a un truc hyper agréable.
Elle le regarda enfin droit dans les yeux.
— Vous comprenez ce que je veux dire ?
L’agent la fixait, un peu troublé par son manège. Il toussa légèrement, cherchant ses mots.
— Vous semblez apprécier de tirer comme ça.
Anne eut un petit sourire, reprit une bouffée lente, qu’elle garda un instant avant de souffler.
— Oui… j’adore. Tirer, garder, sentir… ça m’apaise.
Il haussa les sourcils, méfiant. Son regard glissa de sa poitrine nue au collier qui pendait à son cou. L’air d’un type qui flaire un mauvais coup.
— Excusez-moi, mais… c’est pas un piège ? Vous débarquez nue, la nuit… c’est spécial quand même. Y’a pas une caméra quelque part ?
Elle eut un rire discret, secoua la tête.
— Non, aucune caméra. Rien du tout. Juste moi… et ma faim.
Il fronça les sourcils.
— Mais… vous êtes sûre que tout va bien ? Que vous ne risquez rien ?
Elle soutint son regard, mutine.
— Tout va bien. Je suis là parce que je le veux. Personne ne m’oblige. Enfin… presque personne.
Il parut intrigué.
— Presque ?
Son doigt glissa le long du collier, lentement.
— Vous voyez ce collier ?
— Oui. Qu’est-ce que c’est ?
— Un collier de chienne. Mon Maître n’est pas loin. Si jamais j’ai un souci, il veille. Comme vous veillez sur cet immeuble.
Il se redressa légèrement, surpris.
— Chienne ?
— Oui. C’est mon rôle, mon plaisir. Être sa chienne.
Un silence. Il la scruta, comme pour savoir si elle se moquait.
— Vous voulez voir ? demanda-t-elle, mutine, ses yeux pétillant de malice. Mais vous devez me promettre de ne pas vous moquer.
Il leva une main, comme pour prêter serment.
— D’accord. Je vous donne ma parole.
Anne se redressa un peu, son gilet ouvert, ses seins lourds dans l’air froid. Elle bascula la tête, les yeux brillants. Puis, doucement, elle aboya.
— Ouaf… ouaf.
L’agent eut un mouvement de recul, surpris. Par la vitre entrouverte, son Maître, resté à distance, entendit le son clair. Il sourit. Anne, elle, se détendit encore. Son corps vibrait, chaque aboiement la plongeait plus loin dans ce rôle qu’elle assumait. Elle fit la belle, les épaules droites, le menton haut.
— Vous voyez… je suis une chienne. Mon Maître me promène nue le soir, en laisse. Ça nous excite. Moi, d’être chienne. Lui, de me dresser.
L’agent la regardait, interdit. Il ne comprenait pas tout, mais ses yeux glissaient, s’accrochaient à sa poitrine, à son sourire, à ce collier brillant sous la lumière des réverbères.
— Vous êtes… bandante.
Anne inclina la tête, amusée, ses lèvres entrouvertes.
— Vous voulez que je recommence ?
Un silence. Ses yeux à lui s’écarquillèrent, il hocha la tête.
— Oui.
Alors elle releva le menton et aboya encore, plus fort cette fois, faisant la belle, gonflant sa poitrine nue. Chaque son sortait de sa gorge comme une offrande, comme une affirmation de ce qu’elle était devenue. Le Maître, plus loin, souriait toujours. Tout était parfait.
La fumée flottait encore dans l’habitacle quand un bruit de pas se fit entendre. L’agent redressa la tête. Son collègue revenait de sa ronde. Il passa la tête par la vitre côté conducteur, intrigué. Il s’immobilisa net. Ses yeux s’écarquillèrent en découvrant Anne, nue, assise sur le siège passager, son gilet ouvert, ses seins lourds et tendus.
— C’est quoi ce délire ? lâcha-t-il, le regard oscillant entre son pote et la femme.
— Ouais, t’inquiète, c’est cool. Elle venu me demander pourquoi on surveillait l’immeuble. A la voulu une clope, m’a demandé si elle pouvait le fumer dans la caisse. On discutait. Et puis… elle a parlé de son collier. Elle dit que c’est une chienne.
Le nouveau venu leva les sourcils, incrédule.
— Une chienne ?
Anne soutint son regard, un sourire timide au coin des lèvres.
Il secoua la tête, sans comprendre.
— Je pige pas.
Anne sentit la sueur perler entre ses seins, ses cuisses moites contre le siège. Mon Dieu… je suis un animal de foire. Elle avait envie de se cacher et, en même temps, cette honte l’excitait. Elle inspira profondément, se redressa un peu.
— Heu, je veux bien vous montrer… vous me promettez de ne pas vous moquer ?
Son ton était mutin, presque léger. Pas d’enfantillage, non. Elle cherchait le jeu, l’invitation perverse.
L’agent haussa les épaules.
— D’accord. Je promets.
Anne hocha la tête, sérieuse.
— Merci. Mais je veux être sûre… vous me donnez bien votre parole ?
Il sourit malgré lui, intrigué par ce rituel étrange.
— Oui. Vous pouvez compter sur moi.
Anne se redressa encore, prenant son temps, comme si elle préparait un numéro. Elle tourna la tête vers lui, ses yeux brillants d’une lueur trouble. Elle se cambra, gonfla sa poitrine. Ses grosses mamelles jaillirent, ses tétons durs, ses aréoles tendues. Elle ouvrit les épaules, leva ses pattes, s’exposa comme une bête de foire, la honte lui brûlant les joues. Puis, soudain, elle laissa échapper un aboiement.
— Ouaf… ouaf.
Le son résonna dans la voiture, absurde et obscène à la fois. Elle rougit, ses joues en feu, mais son sourire se dessina. Elle reprit, plus assurée, aboyant encore, cambrée, offerte.
Elle releva le menton, les yeux brillants de larmes et de fierté mêlées.
— Voilà… c’est moi. La chienne salope.
Son ton feignait l’innocence à la perfection. Un silence épais suivit. Les deux hommes la fixaient, bouche bée. L’un, fasciné. L’autre, encore incrédule. Et elle, elle souriait. Oui, c’est ça. Je suis leur bête. Leur jeu. Leur chienne. C’est trop cool !
Chapitre 4 – La chienne
Le nouvel arrivant, toujours penché à la vitre, avait les yeux brillants.
— Vous pourriez recommencer ?
Anne tourna la tête vers lui, un sourire timide accroché aux lèvres.
— Vous voulez vraiment revoir ça ?
— Oui.
Elle rougit, inspira profondément. Puis, de nouveau, elle se redressa, gonfla la poitrine, ouvrit les épaules et aboya. Rouge de honte, mais souriante. Dans l’habitacle, les deux types éclatèrent de rire, pas moqueurs, mais amusés.
— Et… vous savez faire quoi d’autre ? demanda le nouveau venu, l’air presque gêné de sa propre curiosité.
Anne arqua un sourcil, mutine.
— Je vous trouve bien curieux.
— Excusez-moi, mais… ce n’est pas commun, avouez. Alors oui, je suis curieux. C’est amusant.
Il ne dit pas que c’était excitant. Mais Anne le sentit. Elle ne poussa pas. Elle laissa flotter un petit silence avant de reprendre.
— Je rapporte la balle. Je viens aux pieds. Je cavale, je dandine, je me roule par terre, je me frotte… Bref, je suis une belle chienne bien éduquée, dit-elle en souriant, légère, espiègle.
— Je serais curieux de voir ça, dit le nouveau.
Son collègue acquiesça aussitôt.
— Moi aussi.
Leurs regards se posèrent sur elle. Anne feignit la gêne, baissa les yeux. Mais au fond, elle brûlait. Honteuse, oui. Et pourtant, amusée.
Ils me veulent. Ils veulent me voir jouer. Et moi, j’ai envie de jouer.
Elle fit durer le silence, puis leva les yeux vers eux, mutine.
— Vous voulez vraiment voir ?
— Oui ! insistèrent-ils en chœur, tout sourire.
Elle soupira, se mordit la lèvre.
— Bon… je n’ai pas le choix alors ?
— Si, bien sûr… mais ce serait bien de nous montrer, répondit l’un.
Elle marqua une pause, comme pour faire durer le suspense. Puis, joyeuse, lâcha un petit :
— Ok. Mais vous me promettez de ne pas vous moquer ?
— Promis, madame !
Elle rit doucement, secoua la tête.
— Oh non… pas de madame. Je suis une chienne. Vous le savez.
Les deux hommes échangèrent un regard.
— Oui mais… on vous appelle comment alors ?
Anne baissa la tête, reprit avec malice.
— Eh bien… la chienne ?
Ils haussèrent les épaules.
— Ça nous va.
Elle les remercia d’un clin d’œil, puis ouvrit la portière. Son gilet s’écarta, ses seins jaillirent dans l’air froid de la nuit. Anne sortit de la voiture, nue, elle fit glisser son gilet à terre. Enfin à poile, nue, offerte. Rien que mes bas de bourgeoise. Salope ! Elle inspira l’air froid, sentit ses tétons se raidir aussitôt. Les deux types la regardaient, un sourire accroché aux lèvres. Elle savait qu’ils attendaient.
Elle se mit à trottiner, légère, presque joyeuse. Ses seins lourds bondissaient à chaque pas, ses cuisses blanches se balançaient. Elle fit un tour, revint vers eux, puis repartit. Je suis leur chienne. Je joue mon rôle.
Elle se laissa tomber sur le sol, roula sur le dos, jambes en l’air. Ses mains battaient comme des pattes maladroites, ses cuisses s’écartaient, offertes. Elle rit, ses joues brûlées par la honte. Elle voyait leurs yeux rivés sur sa chatte, humide, ouverte.
Puis elle se remit à quatre pattes, redressa la tête et aboya.
— Ouaf ! Ouaf !
Les deux types éclatèrent de rire, amusés, pas méchants. L’un d’eux murmura :
— Putain, elle est incroyable, cette salope.
Anne se leva, reprit son souffle, fit la belle. Elle dandinait, ses hanches roulaient, ses fesses se balançaient. Elle aboya encore, cambrée, ses seins en avant. Elle se tourna vers eux, mutine, le sourire aux lèvres.
Vous voulez me voir ? Alors regardez. Je suis votre chienne. J’aime ça. J’aime me ridiculiser.
Elle reprit sa course, trottina autour d’eux, ses cheveux volant dans la nuit, ses seins claquant contre sa poitrine. Elle s’arrêta, se pencha en avant, cul tendu, aboya de nouveau, plus bas, plus rauque.
Les deux hommes échangeaient des regards complices, incrédules.
— Elle est folle… dit l’un.
— Folle, mais bandante, répondit l’autre.
Anne souriait. Elle sentit son ventre s’embraser. Sa honte se mêlait à l’excitation brute.
Elle aboya encore, se mit à genoux, puis à quatre pattes, sa chatte brillait déjà de jus. Elle leva les yeux vers eux, haletante.
Je suis prête. Je veux plus. Je veux descendre encore.
Et là, tout s’enchaîna. Elle se caressa devant eux, se cambra, montra son cul, rampa jusqu’à leurs pompes pour les lécher. Puis elle frotta sa moule contre leurs jambes, haletante, ivre de honte. Les insultes tombèrent, elle s’en gorgea, sa faim grandit.
Elle voulait sucer. Elle s’ouvrait toute seule, brûlante, dégoulinante. La honte la traversait, la faisait vibrer. Ses mains glissèrent entre ses cuisses, elle se caressa devant eux, nue, offerte. Elle bascula sur le bitume, à quatre pattes, son cul tendu, bien offert. Ses doigts se perdirent dans sa chatte humide, elle se fouillait sans pudeur, haletante.
Les deux types la fixaient, bouche bée. Elle souriait, mutine, consciente de l’effet. Je vous excite, je vous rends dingues. Vous me regardez, et vous me respectez, parce que j’ose.
Elle rampa vers eux, se pencha, vint lécher leurs pompes, frottant sa moule contre leurs jambes. Son jus collait déjà au tissu rêche de leurs pantalons. Elle entendait leurs voix, rauques, hésitantes au début, puis plus franches.
— Sale chienne…
— Putain, quelle salope…
— T’es vraiment une traînée, toi.
Chaque insulte la réchauffait. Son cœur battait plus fort. Elle n’avait besoin de personne pour se dégrader, mais les mots claquaient comme une caresse brutale. Jouissif.
Son ventre criait. Elle voulait plus. Elle voulait sucer. Très vite, elle se retrouva à genoux, derrière la voiture, deux queues devant elle. Son sourire s’élargit. Voilà. Le pied.
Elle ouvrit la bouche, gourmande, et avala. Elle engloutit les chibres aussi loin que possible, aboyant entre deux gorgées, dandinant comme une bête en rut. Les mecs la baisaient à la gueule, virils, autoritaires. Et elle adorait ça.
Pendant qu’elle suçait l’un, l’autre se penchait, pinçait ses tétons durs, les étirait, les tordait, lui collait des gifles. Chaque claque la faisait frissonner, elle en redemandait, haletante.
Puis l’un d’eux passa derrière elle. Il lui prit les poignets, les plaqua fermement dans son dos, bloquant tout recul. L’autre, devant, saisit ses cheveux, lui tenait la tête comme un objet. Une douce violence, sans brutalité, mais ferme, virile.
Il força un peu le passage. Sa queue s’enfonça au fond de la gorge. Anne étouffa, puis s’ouvrit. C’était ce qu’elle attendait. Gourmande, elle accueillit, sentit la bite l’envahir, l’étouffer, l’emplir jusqu’à la suffocation. L’ivresse pure.
Le va-et-vient lent commença. Il se retirait doucement, savourant sa bouche chaude sur toute la longueur, puis revenait, chaque fois plus loin. Et elle, elle l’avalait, s’offrait, aboyait encore entre deux gorgées.
Ils alternaient, l’un puis l’autre. Encore. Encore. Sa bouche, son cul, ses seins n’étaient plus qu’un terrain de jeu.
Puis, poli malgré tout, l’un d’eux demanda :
— On peut jouir où ?
Anne rassembla ses esprits, reprit son souffle, ses yeux brillants, friponne. Elle ouvrit grand la bouche, mit ses mains derrière le dos, offrit son visage.
— Bien au fond.
Ils se regardèrent, puis hochèrent la tête. Chacun la baisa une dernière fois, poussant, juste le temps qu’il fallait. Deux décharges, lourdes, brûlantes, crachées au fond de sa gorge.
Elle sentit le foutre couler, remplir, coller. Le goût fort, l’odeur âcre. Impossible de recracher. Obligée d’avaler. Sa gorge avala tout, vidée, gavée. Un vrai vide-couilles. Un délice.
Deux inconnus. Deux queues. Deux rasades de foutre au fond. Sa bouche pleine de leur odeur, de leur goût. Ses lèvres encore brillantes de salive et de sperme. Elle rayonnait.
Je suis une chienne. Leur chienne. Et je suis heureuse.
Elle pensa à son Maître, là-bas, dans l’ombre, tout sourire. Elle se redressa, ramassa son gilet, l’enfila sans se couvrir vraiment. Puis elle se tourna vers eux, lâcha un aboiement clair, coquin. Insolente, joyeuse, légère.
Elle repartit, les jambes encore tremblantes. Elle rejoignit son Maître, les yeux pleins de fierté. Ils s’éloignèrent, la voiture disparut derrière eux. Le silence de la nuit reprit ses droits. Anne marchait lentement, éreintée, écartelée entre la honte et la joie. Son gilet lui couvrait à peine les épaules, elle tremblait, mais ce n’était pas de froid.
Son Maître la ramassa dans ses bras. Elle se blottit contre lui, légère, presque enfantine. Son sourire éclata, ses yeux pétillaient.
— Maître… souffla-t-elle, le souffle court. Vous auriez dû voir… c’était fou… ils riaient, ils n’en croyaient pas leurs yeux. Et moi… moi je jouais, je faisais la belle…
Elle rit, un rire franc, joyeux, inattendu. Ses joues encore rouges, ses cheveux collés de sueur. Elle parlait vite, comme une gosse qui raconte sa journée d’école.
— J’ai aboyé… je me suis roulée, j’ai couru partout… et après… après j’ai sucé. J’ai tout pris. Deux queues, Maître… deux ! Jusqu’au fond. J’ai avalé tout ce qu’ils m’ont donné.
Elle leva le visage vers lui, ses yeux brillants, gourmands, fiévreux.
— Mon ventre brûle encore. C’est chaud, ça tourne. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi vivante.
Son sourire devint plus coquin, ses lèvres s’entrouvrirent.
— Et vous savez, Maître… ce que je veux maintenant ?
Il la fixa, son regard sombre, pénétrant.
— Dis-le, chienne.
Elle se mordit la lèvre, mutine, aguicheuse.
— Je rêve de vous offrir mon gros cul. Je veux que vous m’enculiez. Que votre queue me défonce… et que je puisse aboyer pour vous. Comme une vraie chienne.
Elle posa son front contre son torse, riant encore, essoufflée, le souffle haletant.
— Je serai votre chienne, Maître. Ce soir, demain, toujours. Et j’aboyerai pour vous.